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Béatrice Damiba, présidente du CSC, à propos de la campagne des municipales partielles : "Nous avons jugé utile de mettre un dispositif léger adapté à la situation"
Publié le samedi 15 fevrier 2014   |  CSC


CSC
© Autre presse par Youssouf Kièma
CSC : le personnel et la presse souhaitent bonne année à la présidente
Vendredi 17 janvier 2014. Ouagadougou. Le personnel du Conseil supérieur de la communication (CSC) et le monde de la presse et de la communication ont présenté leur voeux de nouvel an à la présidente de l`institution. Photo : Béatrice Damiba, présidente du CSC


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La campagne pour les élections municipales partielles du 23 février 2014 est ouverte dans la nuit du 06 au 07 février 2014. 14 partis politiques en lice vont à la conquête de l’électorat dans des localités de cinq régions du Burkina. Comme à l’accoutumé le Conseil Supérieur de la Communication prend une part active dans le processus à travers la régulation du discours électoral. Dans l’interview qu’elle a accordée à la presse, la Présidente du CSC, Béatrice Damiba, parle des dispositions prises par son institution pour le respect du principe de l’équilibre et du pluralisme de l’information dans les médias.


Madame la Présidente, la campagne pour les élections municipales partielles est déjà ouverte, dites-nous quelles sont les dispositions prises par le Conseil supérieur de la communication pour la gestion du discours électoral ?

Béatrice Damiba : Avant de répondre à la question je voudrais une fois de plus saluer l’intérêt manifeste des médias pour les actions du CSC et leur dire merci pour leur accompagnement et pour leur constante disponibilité.
Comme vous le dites si bien, une des prérogatives du CSC c’est la gestion du discours politique en période de campagne. Autrement dit comment assurer un accès équitable des partis politiques aux médias et comment faire respecter le principe de l’équilibre et du pluralisme de l’information par les médias ? Bien qu’il ne s’agisse pas d’élections d’envergure nationale, mais de quelques communes, le CSC n’est pas resté sans rien faire. Nous avons jugé utile de mettre un dispositif léger adapté à la situation. La prise de deux textes ; une décision unique portant respect des principes de pluralisme et d’équilibre de l’information par les médias publics et privés et la seconde, est une recommandation pour une campagne apaisée et civilisée. Cette fois-ci, il n’y aura pas d’émissions parrainées par le CSC. Le CSC mettra l’accent sur le principe du pluralisme et de l’équilibre de l’information espérant compter une fois de plus sur le professionnalisme et le sens de responsabilité des hommes et femmes de médias. Dans notre dispositif nous comptons également sur l’accompagnement des médias de proximité que nous avons du reste recensés. Nous avons également mis en place des équipes qui iront sur le terrain auprès des médias pour l’observation et pour les conseiller.

Ya-t-il des dispositions pour permettre aux journalistes qui le désirent de couvrir le scrutin ?

Nous laissons libre cours aux journalistes de s’organiser mais si votre question est de savoir s’il y aura des prises en charge ou des soutiens financiers quelconques, nous disons non, parce que les textes ne prévoient pas d’appui financier aux médias lors des reprises des élections. L’Etat n’apporte pas d’appui financier à travers le CSC comme ce fut le cas en décembre 2012.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a des candidats ou des politiciens qui se font rares sur le terrain, que faire dans ce cas pour assurer l’équilibre de l’information qui vous est si cher ?

Les médias devraient prendre toutes les dispositions pour accompagner ceux qui les sollicitent et même ceux qui ne les sollicitent pas. Les élections sont des moments importants dans la vie d’un pays et il est difficile pour moi et même pour qui que ce soit de croire que les journalistes n’en feront pas leur préoccupation. C’est pourquoi tirant leçon des expériences passées je ne doute pas que le principe cardinal de l’équilibre et du pluralisme de l’information sera respecté. En tout cas je vous exhorte à prendre des initiatives pour accompagner tous les partis politiques même ceux qui choisissent de faire le porte en porte.


Bureau de Presse et de la Communication

N.B : la titraille est du site

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