Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine a Ouagadougou : Une semaine d’activités pour prévenir l’insécurité #aOuaga

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Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine a Ouagadougou : Une semaine d’activités pour prévenir l’insécurité

Publié le mardi 6 novembre 2012 | Le Pays

© aOuaga.com par A.O
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e Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine à Ouagadougou (PCRSU-O), à travers sa cellule dirigeante, a organisé une conférence de presse le mercredi 31 octobre 2012 à Ouagadougou. Ce fut une occasion pour le coordonnateur national du programme, Clément Ouongo, de faire part aux hommes de médias de l’organisation de la 1re édition de la semaine de prévention de l’insécurité.

Pour la première fois depuis sa mise en œuvre en 2010, le Programme conjoint de renforcement de la sécurité urbaine à Ouagadougou (PCRSU-O), organise une semaine d’activités pour prévenir l’insécurité. A partir du 5 novembre 2012 et ce jusqu’au dimanche 11 novembre, il sera organisé des conférences, des émissions radiotélévisées, des remises de matériels, des sensibilisations, des inaugurations de feux tricolores, etc., au profit des institutions, des administrations, du public et notamment des écoles professionnelles.

L’Ecole nationale des enseignants du primaire de Loumbila, l’Ecole nationale de police (ENP) et de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (ENAM) sont concernées. Elles sont choisies pour le rôle que joueront les travailleurs qui sortiront de ces écoles, respectivement en leur qualité d’éducateurs, d’hommes de sécurité et de cadres.

Sous le thème « La sécurité, facteur incontournable pour un développement urbain harmonieux », la coordination du PCRSU-O et leurs partenaires, ONU-Habitat et le PNUD vont réfléchir sur les facteurs de l’insécurité urbaine. Selon le coordonnateur par intérim du PCRSU-O Clément Ouongo, pour lutter contre l’insécurité, il faut d’abord « agir contre les éléments qui peuvent être des facteurs d’insécurité », quand bien même « le phénomène de l’insécurité, s’accroît dans la ville de Ouagadougou, au regard de l’augmentation du nombre de demandeurs de port d’armes en 2011 », comme a laissé entendre le directeur exécutif de la lutte contre la prolifération des armes légères, le colonel Christophe Raoul Tapsoba. Cependant, pour Clément Ouongo, l’insécurité n’est pas seulement les agressions physiques ou les vols à mains armées, mais aussi l’insalubrité et les accidents de la circulation dus notamment au manque de panneaux de signalisation. C’est pourquoi ils ont prévu, au cours de la semaine d’activités, de distribuer des matériels de nettoyage pour la brigade verte et l’installation de panneaux de signalisation.

Se sentir en insécurité est une insécurité

Du reste, « le sentiment d’insécurité est une insécurité », a-t-il dit. Il faudra donc agir sur les sentiments des populations qui ne disposent pas de services de sécurité de proximité, par des sensibilisations, et travailler à une distribution égale des services de sécurité qui sont concentrés actuellement dans certains milieux tandis que d’autres arrondissements n’en disposent pas, a expliqué le coordonnateur. Selon l’assistante au représentant résident du PNUD, Alizatta Tamboula, le programme « a un budget de 4 millions de Dollars US, soit environs 3 milliard de F CFA » qui n’a pas encore été bouclé totalement quand bien même le PNUD a déjà mobilisé la grande partie des fonds. C’est donc dans le but de vulgariser les actions du programme et surtout de solliciter l’adhésion des partenaires techniques et financiers nationaux et internationaux dans l’acquisition d’un cadre de vie sain et sécurisé pour les populations, que cette semaine d’activités a été initiée.

Salifou OUEDRAOGO (Stagiaire)

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