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Sidwaya N° 7601 du 12/2/2014

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Coopération Burkina Faso-Algérie: « Il n’y a pas de froid diplomatique », selon Thomas Palé
Publié le mercredi 12 fevrier 2014   |  Sidwaya


Thomas
© Autre presse par DR
Thomas Palé , Ministre délégué chargé de la Coopération régionale


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Le Burkina Faso et l’Algérie évaluent leur coopération les 11 et 12 février 2014 à Ouagadougou. Au cours des deux jours de travaux, plusieurs axes d’accords adoptés en 2011, pendant la 7e session de la commission mixte de coopération entre les deux pays, seront passés en revue.

L’ombre de la médiation dans la crise malienne a plané sur l’ouverture des travaux d’évaluation de la coopération algéro-burkinabè, le 11 février 2014. Car, ces derniers temps, il est de plus en plus question de l’arbitrage du pays d’Abdelaziz Bouteflika dans les négociations entre Bamako et les rebelles du nord-Mali, jusque-là conduites par le Burkina Faso sous l’impulsion de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’Algérie veut-elle voler la vedette au Burkina Faso dans la résolution de la crise malienne ? « L’Algérie ne vole la vedette à personne », a répondu le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelmadjid Benguerra. Selon lui, l’Algérie et le Burkina Faso travaillent depuis longtemps, main dans la main, en très bonne intelligence, parce que, a-t-il ajouté, partageant le souci de restauration de la paix, de la stabilité, de la sécurité, gage de développement économique et social. « Quand la sécurité est menacée dans un pays voisin, elle l’est également chez nous. D’où la nécessité de travailler ensemble », a-t-il justifié. Pour le ministre Bouguerra, il ne s’agit pas de médiation, mais plutôt de « mise en commun de nos efforts ». Il a salué le rôle « combien extraordinaire » du président du Faso dans la résolution des crises qui continuent d’affecter le continent et particulièrement la sous-région sahélo-saharienne. « Ce que Ouagadougou a réalisé dans le processus de règlement de la crise au Mali est extraordinaire. C’est grâce à l’Accord de Ouagadougou que le Mali a pu organiser, de façon démocratique et transparente, des élections qui ont porté Ibrahim Boubacar Keïta à la tête de l’Etat », a-t-il reconnu. « Il n’y a pas eu de froid diplomatique entre le Burkina Faso et l’Algérie », à la suite des matchs entrant dans le cadre de la Coupe du monde Brésil 2014, a aussi rassuré Thomas Palé, ministre burkinabè délégué chargé de la Coopération régionale. « Quand il s’agit du sport, cela déchaîne les passions, mais cela ne dépasse pas les limites du terrain ». Il a d’ailleurs souhaité un brillant parcours aux Fennecs, l’équipe nationale d’Algérie, à la Coupe du monde de football. A en croire le ministre Palé, la coopération entre les deux pays s’est plutôt renforcée à travers la réalisation d’actions et de projets au profit des populations. Il a laissé entendre que cet élan de solidarité entre l’Algérie et le Burkina Faso est aujourd’hui le ferment d’une coopération exemplaire. La rencontre devra permettre aux deux délégations d’évaluer des projets réalisés et de formuler des recommandations pour une meilleure mise en œuvre des programmes de coopération. Lors de la 7e session de la commission mixte de coopération, tenue à Ouagadougou, les 3 et 4 novembre 2011, plusieurs engagements avaient été pris et de nombreux accords signés. Ces derniers concernent, entre autres, la culture, le commerce, les transports, la défense, la sécurité, la formation professionnelle, la recherche scientifique, la santé…

Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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