Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Côte d’Ivoire : 14 enfants tués en deux semaines par une maladie non encore identifiée
Publié le lundi 10 fevrier 2014   |  Agence ivoirienne de presse


Journée
© Autre presse par DR
Journée mondiale de l`alimentation: l`Afrique face à la malnutrition


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Une maladies non encore identifiée sévit depuis quelques jours dans le village de Bôrotogona, dans le département de Kong (Nord, région du Tchologo), où elle a tué au moins 14 enfants âgés de zéro à 5 ans, en deux semaines, a appris l’AIP dimanche, à l’hôpital général de Ferkessédougou, auprès de parents d’enfants souffrant de ce mal, qui ont été évacués d’urgence dans cet établissement sanitaire.

"Mes trois enfants, Watouwaltou (4 ans), Watohoudi (3 ans) et Zéhinabou (2 ans) souffrent de la même maladie qui a tué 14 enfants dans notre village. J’ai peur pour mes enfants, il faut qu’ils soient sauvés", a imploré, en larmes, Ouattara Bintou.

"Les enfants ont subitement mal au ventre, ils vomissent, puis meurent en l’espace de quelques heures", explique un parent d’enfants malades hospitalisés à Ferkessédougou.

"Un personnel médical du district sanitaire de Ferkessédougou a été déplacé au village pour nous voir. Ils ont fait des injections aux enfants malades, ont posé des questions à certaines personnes dont notre chef de village, Ouattara Soungalo, mais ils ne nous ont pas dit de quoi souffrent nos enfants", indique-t-il.

Une autre dame en provenance du même village, toute aussi effondrée, porte au dos son bébé souffrant de cette maladie, craignant elle aussi pour la vie de sa progéniture.

Les villageois de Bôrotogona, qui est situé à 75 km de piste de Ferkessédougou, ont alerté les autorités sanitaires de la région sur la maladie après le neuvième cas de décès.

" Le mal a commencé depuis jeudi surpassé (23 janvier). Il n’y a que les enfants qui tombent malades et meurent. Des médecins sont arrivés depuis jeudi. Ils s’occupent déjà des malades, mais nous appelons les autorités de toutes nos forces, c’est un cri de désespoir car le problème est sérieux, il faut qu’ils nous apportent leur soutien. Nous sommes inquiets", lance Ouattara Arouna, un ressortissant de Bôrotogona venu de Bouaké pour apporter son soutien à ses parents.

 Commentaires