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Le Quotidien N° 985 du 10/2/2014

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Aménagement hydraulique : le barrage de Bion désormais opérationnel
Publié le lundi 10 fevrier 2014   |  Le Quotidien


Burkina
© Le Pays par DR
Burkina : le gouvernement fait sa rentrée
Mercredi 4 septembre 2013. Ouagadougou. Le gouvernement a effectué sa rentrée à travers son tout premier Conseil des ministres tenu au palais présidentiel. Photo : Mamounata Bélem, ministre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement 


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Le 6 février dernier, le ministre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement et ses collaborateurs étaient sur la digue du barrage de Bion dans la province du Zoundwéogo. Objet, constater l’achèvement du chantier de l’érection de l’infrastructure hydraulique, s’imprégner de l’état d’exécution des aménagements du périmètre destiné aux activités agro-piscicoles et s’enquérir des préoccupations de la population bénéficiaire.
Après avoir visité le barrage de Bion, dans toute sa forme accomplie, le ministre de l’Eau, des Aménagements hydrauliques et de l’Assainissement, Mamounata Bélem, a officiellement remis la clé du barrage de Bion d’une capacité de stockage de 4 millions de mètres cubes au gouverneur de la région du Centre-sud. Le projet de construction de ce barrage d’un coût de plus d’un milliard 768 millions de FCA, vise à répondre aux objectifs de renforcement de la capacité de stockage des ressources en eau, de la satisfaction des besoins agro-sylvo-pastoraux en eau, de l’amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations. Pour les habitants de Bion, de Nobéré, Sapouy, Yaro, Gogo et Guiba, ce joyau est d’un grand tremplin pour l’activité économique dans la localité. A en croire Mamoudou Compaoré, le barrage permettra de pourvoir des activités rémunératrices de revenus pour les jeunes et partant, de fixer les fixer dans leur terroir. Mais pour effectivement exploiter ce joyau hydraulique, les populations devront attendre l’achèvement du projet des aménagements du périmètre hydro-agricole et des ouvrages annexes, en aval, d’un coût de plus de 1 milliard 163 millions de FCFA. Ce dernier acte avant l’exploitation de l’infrastructure devra être accompli dans 3 mois, selon le directeur général de l’Agence d’exécution des travaux en eau et équipement rural (AGETEER), maitre d’ouvrage délégué, Joseph Martin Kaboré. En attendant, le vrombissement des gros engins et le bruit des truelles montrent que ça travaille pour respecter l’échéance. Selon le directeur général de l’AGETEER, Joseph Martin Kaboré, il y a un écart au niveau du délai qui peut, du reste, être rattrapé.
Les vérités du ministre Mamounata Bélem
Ni l’accueil convivial des populations, ni la présence des bonnets rouges n’ont empêché le ministre Mamounata Bélem de marquer son désaccord quant à l’attitude de certains habitants qui, après la mise en eau, ont commencé à faire du maraichage au bord des eaux. « Nous avons constaté que certains ont commencé à exploiter le bord des eaux. Cela n’est pas bien. Il faut arrêter », a clairement insisté le ministre. Les notables de la localité, qui ont fait mine de comprendre, ont voulu en savoir davantage sur le sort des plans préexistants. A ce sujet, il est prévu des concertations pour assurer le contrôle des champs afin d’empêcher de nouveaux semis. Pour les plans préexistant, ils devront être conservés jusqu’à la récolte. Sous l’arbre à palabre, les notables, le CVD et la commune ont formulé des préoccupations diverses. Il s’agit, entre autres, des voies d’accès aux villages divisés par le barrage, l’accompagnement en intrants, le renforcement d’autres barrages existants dans la localité et l’indemnisation des personnes expropriées de leurs champs pour la construction du barrage. Des doléances qui ont conforté le ministre Mamounata Bélem dans sa conviction qu’il faut toujours privilégier la concertation avec les populations locales dans les études préalables des projets. Désormais, ce devrait être la formule, à en croire le chef du département de l’Eau et des Aménagements hydrauliques. A propos des voies permettant de traverser le barrage, le directeur général d’AGETEER, Joseph Martin Ilboudo, a rassuré que des travaux de construction de voies en aval sont prévus. En ce qui concerne les indemnisations, il a laissé entendre que des études ont déjà permis de recenser les personnes concernées qui devront être dédommagées dans les prochains jours. L’occasion faisant le larron, le premier adjoint au maire de la commune de Nobéré, a égrené un chapelet de doléances, à savoir, entre autres, le renforcement de la digue du barrage de Nobili, l’achèvement du barrage de Tampouy toujours en chantier, la réparation de la digue détruite du barrage de Dakiecma et le désensablement du barrage de Nobéré.


Par Roger Melchisédech KABRE

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