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Le Quotidien N° 984 du 8/2/2014

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« Pressions politiques » sur le Larlé Naaba : « Ce n’est que la partie visible de l’iceberg », Clément Sawadogo, SG du MPP
Publié le samedi 8 fevrier 2014   |  Le Quotidien


Politique
© LeFaso.net par Bonaventure Paré
Politique : les démissionnaires du CDP créent le MPP
Samedi 25 janvier 2014. Ouagadougou. Les démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) ont créé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) au terme d`une assemblée générale constitutive. Photo : Clément Sawadogo, secrétaire général du MPP


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Les membres du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), à travers une déclaration dans la presse, il y a quelques jours, ont fait état « des intimidations politiques par l’assèchement financier ».

Les dernières nouvelles relatives à des coupures d’électricité à l’industrie Belwett du Larlé Naaba, sise à Kossodo, et chez sa mère, dont notre confère a fait l’écho, viennent corroborer les faits. Selon une source bien introduite, il s’agissait d’arriérés de factures qui auraient été réglés par le concerné.

En ce qui concerne l’immeuble qui appartiendrait au Larlé Naaba et abritant le siège du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE), nous avons été informés qu’un déménagement est effectivement en cours. Le propriétaire de la maison n’aurait pas encore été officiellement informé.


Au siège du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE), une des directions du ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, sise à Larlé, à Ouagadougou, non loin du domicile du Larlé Naaba, rien ne laissait croire que quelque chose se passait lorsque nous nous y sommes rendus dans la matinée du 7 février 2014.

Des agents de cette direction y vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Selon une source digne de foi, certains matériels de bureau seraient envoyés au nouveau siège du FAPE, situé à proximité de l’hôtel Eden Park, à Samandin. A en croire cette même source, la location de cet immeuble dont le propriétaire est le Larlé Naaba, a duré entre trois à quatre ans.

« Le transfert de matériels vers un nouveau siège serait le signe de la résiliation du bail. Toute chose qui n’aurait pas été pour l’instant portée à la connaissance du propriétaire de l’immeuble, mais qui désormais n’est qu’un secret de polichinelle à la direction du FAPE. Les agents auraient demandé à occuper l’ancien siège jusqu’à ce que le nouveau dispose d’électricité, avant l’aménagement définitif», a poursuivi notre source.

Une personne qui a voulu garder l’anonymat a expliqué que les arriérés de factures dûs à la Société nationale d’électricité du Burkina étaient avérés, mais que ces arriérés ont été réglés quelques jours après et que tout serait rentré dans l’ordre. Notre informateur a soutenu que ces pressions sont exercées de part et d’autre, parce que le concerné a rallié le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Cette assertion est-elle vérifiée? Bien malin qui pourra le deviner.

Notre informateur a lancé un cri de cœur pour dénoncer les intimidations politiques qui ont lieu à cause de l’appartenance politique des uns et des autres. « S’il est vrai que nous sommes dans une République où les droits et les devoirs de chacun sont garantis, certaines pratiques devraient définitivement cessées, puisque nous appartenons tous à la même nation», a-t-il souhaité.

Selon Clément Sawadogo, le secrétaire général du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ce fait un véritable recul de la démocratie. « Aucun agent de l’Etat n’est obligé d’obéir à des décisions émanant d’une formation politique. Je lance un appel aux agents de l’Etat », a-t-il dit.

« C’est le manque
d’arguments politiques »

Pour lui, le cas du Larlé Naaba n’est que la partie visible de l’Iceberg. Il a indiqué que des opérateurs économiques sont également victimes de menaces. « Un jeune qui a organisé un meeting à l’arrondissement 5 auquel j’ai pris part a vu son véhicule saccagé.

Ce sont des cas barbares qui dénotent du manque d’arguments politiques. Il y a aussi des chefs coutumiers, des chefs religieux et des personnes ressources qui sont victimes de pressions en vue de les pousser à s’écarter de notre formation politique. D’importantes sommes d’argent sont déversées sur ces responsables et nous nous demandons quelle est la provenance de ces sous.

Ce n’est pas par une politique sans vertu et sans morale qu’on pourra empêcher le peuple d’exiger le changement. J’espère que les auteurs de ces pratiques reviendront à de meilleurs sentiments », a-t-il mentionné. Au moment où nous bouclions notre écrit, un communiqué de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a été publié pour apporter de plus amples informations. Lire page 11 de notre parution du jour .

Par SRK et E. T (Stagiaire)

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