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Sidwaya N° 7597 du 6/2/2014

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Libre circulation des biens : un protocole d’accord entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire
Publié le vendredi 7 fevrier 2014   |  Sidwaya


Le
© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, reçoit en audience Une délégation de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA-BF)
lundi 23 décembre 2013. Ouagadougou (Burkina). Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience Une délégation de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Burkina Faso (CCIA-BF), conduite par sa présidente, Alizéta Ouédraogo. photo: Alizéta Ouédraogo


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La Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso et sa consœur de la république de Côte d’Ivoire ont signé un protocole d’accord, le mardi 5 février 2014 à Ouagadougou, afin d’alléger les taxes douanières sur le transport routier des marchandises du port autonome d’Abidjan à la capitale burkinabè.

La libre circulation des biens entre le Burkina Faso et la république de Côte d’Ivoire est désormais un acquis. Le dernier acte qui a fait de cette préoccupation une réalité, à savoir la signature du protocole d’accord pour l’application du mécanisme unique du Transport routier inter-état de marchandises (TRIE) dans l’espace CEDEAO est intervenue le mardi 5 février 2014 à Ouagadougou. Selon le directeur général de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (DG CCI-BF), Franck Tapsoba, la convention qui a été signée entre les CCI-BF et CCI-CI va contribuer à fluidifier davantage le trafic routier entre les deux pays. « La Côte d’ivoire est notre principal corridor par lequel transit nos marchandises. Une partie de ces marchandises est transportée par la route.
Or le transport routier des marchandises sous douane exigent un certain nombre de formalités qui était effectué d’abord au port d’Abidjan et qui par la suite était effectué à leur rentrée en territoire burkinabè au bureau des douanes de Niankologo. Désormais par cet accord que nous venons de signer avec ce pays frère, nous n’effectuerons plus les formalités en double », a-t-il indiqué. Dans ce sens, aux dires du DG CCI-BF, les formalités seront effectuées à Abidjan, les cautions y seront perçues et la marchandise pourra être acheminée jusqu’à la destination finale sans qu’il n’y ait d’autres conditions à remplir ou perception de frais dans les bureaux des douanes au Burkina Faso. Pour lui, c’est « une chose de gagner » pour les opérateurs économiques. En ce sens que cela va permettre de réduire la durée et les coûts d’acheminement des marchandises depuis le port autonome d’Abidjan jusqu’à Ouagadougou.
Si la Côte d’Ivoire a signé ce protocole, à entendre le DG CCI-CI, Marie Gabrielle Boka Varlet, c’est en partie pour se conformer à une convention qui a été ratifiée depuis 1982 par les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Et aussi pour permettre à la sous-région d’être économiquement plus compétitif à l’international. « La convention relative au TRIE dans l’espace CEDEAO dans son application rencontrait d’énormes difficultés puisque chaque Etat l’appliquait de façon partielle. Ce qui fait qu’il y avait beaucoup d’interprétations qui ne facilitaient pas la mise en œuvre de ce dispositif douanier.

Aujourd’hui nous nous conformons mais nous facilitons aussi la fluidité des transports pour les opérateurs économiques pour un peuple frère avec lequel la Côte d’Ivoire a de très bonnes relations », a-t-elle souligné. Avant d’ajouter : « Si notre sous-région se veut être économiquement compétitif, elle se doit de se donner les moyens de se conformer aux standards internationaux en matière d’environ économique ». Ainsi, grâce à la signature du TRIE, les deux chambres consulaires vont échanger des informations à travers des rapports de façon régulière afin de gérer efficacement les cas de fraude sur les deux territoires. Et, à croire le DG CCI-CI madame Varlet, cela se fera grâce au système de tracking dont dispose le port autonome d’Abidjan et qui s’étend jusqu’à la frontière. Selon ses explications, ce système permet de suivre l’évolution de la marchandise et d’alerter à tout moment les brigades des douanes sur des anomalies constatées sur des marchandises mises en stationnement prolongé au port ou alors sur des camions qui ne sont pas arrivés à la frontière du « pays de l’ivoire ».
Pour la présidente de la CCI-BF, Alizéta Ouédraogo, cela va permettre aux deux institutions sœurs d’améliorer l’environnement des affaires notamment en ce qui concerne la fluidité du corridor Abidjan-Ouagadougou-Abidjan. En ce sens que, de son avis, « la mise en œuvre du mécanisme de garantie du TRIE, va permettre de simplifier les procédures, de réduire les délais de transit des marchandises et d’éviter des pertes de recettes pour les deux Etats ». De l’avis du président de la CCI-CI, Nicolas Djibo, a réaffirmé son engagement a appliqué de façon strict les clauses de la convention afin de garantir la libre circulation des marchandises pour le bien des deux pays.


Somborigna Djélika DRABO

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