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Sidwaya N° 7596 du 5/2/2014

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Société africaine de santé mentale : pour une meilleure prise en charge des troubles mentaux
Publié le jeudi 6 fevrier 2014   |  Sidwaya


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© aOuaga.com par A.O
Santé mentale : les organismes africain et burkinabè tiennent leur congrès
Mardi 4 février 2014. Ouagadougou. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a présidé la cérémonie d`ouverture du 1er congrès de la Société africaine de santé mentale et au 4e congrès de la Société burkinabè de santé mentale qui se déroulent jusqu`au 7 février. Photo : Luc Adolphe Tiao, Premier ministre


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La Société africaine de santé mentale (SASM) et la Société burkinabè de santé mentale (SOBUSAM) tiennent respectivement leur premier et quatrième congrès, du 4 au 7 février 2014 à Ouagadougou sous le patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.

La problématique de la santé mentale constitue une préoccupation de santé publique. C’est pour prendre à bras le corps ce fléau qu’il se tient à Ouagadougou, le premier congrès de la Société africaine de santé mentale (SASM) et le quatrième congrès de la Société burkinabè de santé mentale (SOBUSAM) du 4 au 7 février 2014. Pour le président de la SASM, Pr Arouna Ouédraogo, ce conclave est une aubaine pour permettre des échanges d’expérience et de pratiques susceptibles de contribuer à une meilleure approche des problèmes de santé mentale des populations. Il sera aussi de son avis, l’occasion de renforcer le plaidoyer en faveur de la dimension de santé mentale dans les plans nationaux de santé et plus globalement dans les programmes de développement. Durant 4 jours, les participants venus de 12 pays (Benin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Guinée, Mali, Maroc, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal et Togo) débattront entre autres sur : « transitions et psychopathologie », « transition sanitaire et psychopathologie », « famille, transformations sociales et psychopathologie ». Chaque sous-thème sera abordé à travers des conférences plénières, des tables rondes et sessions de formations continues. Outre ces points focaux, il y a deux objectifs généraux poursuivis par cette réunion scientifique. Ce sont, la favorisation des échanges de savoir et de savoir-faire en psychopathologie de transition, le renforcement de la coopération scientifique internationale, ainsi que les échanges sous-régionaux et nationaux, dans le domaine de la formation et de la recherche en psychopathologie de la transition. Le président du comité scientifique international, Pr Antoine Guedeney, a illustré à travers des exemples, l’importance de préconiser la prise en charge des personnes souffrantes de santé mentale. C’est pourquoi, le président du comité scientifique international, Pr Roger Joseph Delafosse, a salué l’initiative de la tenue de ce congrès et a exhorté les participants qui sont, entre autres, des universitaires, des chercheurs, des professionnels du domaine médical, social, judiciaire, des associations, des organisations non gouvernementales à formuler des conclusions fiables dans l’optique de juguler ce mal. De son côté, le ministre de la Santé, Léné Sebgo a indiqué que les sociétés contemporaines sont en proie à des changements spectaculaires qui imposent aux individus des stratégies adaptatives qui vont souvent au-delà de leurs capacités psychiques et intellectuelles. « Ces bouleversements économiques et sociaux permanents détruisent l’architecture familiale où devrait se faire l’apprentissage de l’organisation et du fonctionnement de la société » a ajouté M. Sebgo. Par ailleurs, il a informé que les troubles mentaux représentent selon l’OMS, près de 12,5% de la morbidité mondiale. « Environ 20% des enfants et des adolescents dans le monde présentent des troubles ou des problèmes mentaux » a-t-il mentionné. Quant au Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, il s’est réjoui des travaux que ce congrès augurera. Et de dire que « Chacun de nous est sujet à une maladie mentale à tout moment ». Il a dit que le gouvernement attend beaucoup les recommandations de ces deux congrès qui viendront appuyer le plan de développement de la promotion de la santé mentale au Burkina Faso.
Pour le mémoire, le Burkina Faso siège et assure actuellement la présidence de la Société africaine de santé mentale née en 2012. Il s’est doté d’un plan stratégique de développement de santé mentale pour la période 2014-2018.



Gaspard BAYALA
Aissata Laure G. SIDIBE
(Stagiaire)

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