Premier ministère : un sénateur français chez Luc Adolphe Tiao #aOuaga

Politique

Premier ministère : un sénateur français chez Luc Adolphe Tiao

Publié le jeudi 6 fevrier 2014 | Sidwaya

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Nouvel an : la presse présente ses voeux au Premier ministre
Mercredi 22 janvier 2014. Ouagadougou. La presse a présenté ses voeux de nouvel an au Premier ministre Luc Adolphe Tiao

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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a reçu le lundi 3 février 2014, le sénateur Jeanny Lorgeoux, conseiller spécial du président français, François Hollande.

« Je suis venu d’abord rendre visite au président du Faso, Blaise Compaoré, qui est un ami de très longue date, pour fêter son anniversaire, pour fêter un ami fidèle de la France et saluer le peuple ami du Burkina Faso ». Tels ont été les premiers mots du sénateur Jeanny Lorgeoux, maire de Monmorentin, conseiller spécial du président français, François Hollande, à sa sortie d’audience
en début de soirée du lundi 3 février au Premier
ministère.
Il a, par ailleurs, expliqué au chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, l’œuvre que des sénateurs français ont produit en 2013. « Nous avons essayé de penser ce que pourrait être l’avenir, sur les 20 prochaines années, des relations entre l’Afrique, précisément le Burkina, et la France. Nous voulons enrichir notre coopération, lui donner de nouveaux horizons » a relevé le sénateur Jeanny Lorgeoux. Et d’ajouter : « Nous avons besoin les uns des autres et c’est en construisant cette fraternité que nous travaillerons au bien vivre de nos enfants ». Ces réflexions sont contenues dans le livre « l’Afrique est notre avenir ». Selon des prévisions, dans une trentaine d’années, en 2050, l’Afrique comptera près de 2 milliards d’habitants. Pour le sénateur français, le talent de cette population, le gisement du sol et du sous sol, « le basculement stratégique qui fera que demain, l’Afrique sera l’épicentre de la gravité mondiale sur le plan politique, fait que nous devons construire patiemment les instruments de ce progrès ». Jeanny Lorgeoux est convaincu qu’une telle alliance est dans l’intérêt de la France, mais aussi de l’Afrique, dans le cadre d’une concurrence loyale avec les pays émergents tels le Brésil, la Russie, la Chine, Taïwan, l’Inde, l’Afrique du Sud.

Bachirou NANA
Aïssata SIDIBE
(Stagiaire)

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