Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 982 du 6/2/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Conséquences de la grève au niveau des douanes à Ouaga: : Plus de 800 millions FCFA de pertes en recettes par jour
Publié le jeudi 6 fevrier 2014   |  Le Quotidien




 Vos outils




A l’appel de la Coordination des syndicats de la fonction publique, le Syndicat national des travailleurs de l’administration douanière (SYNATRAD) observe, depuis hier 4 février 2014, une cessation de travail pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail. Au premier jour de la grève, qui doit durer 48h, le mot d’ordre a été respecté à 80%, voire 100%, par les gabelous. Ce qui peut occasionner, de l’avis des syndicalistes, des pertes en recettes de plus de 800 millions F CFA par jour pour la seule ville de Ouagadougou.
Les douaniers sont en grève les 4 et 5 février 2014. Et pour ce faire, c’est un service minimum qu’ils ont assuré au niveau des bureaux le 4 février 2014, dans la ville de Ouagadougou. En effet, les bureaux sont restés fermés. C’est, du reste, le constat que notre équipe de reportage a fait en sillonnant les bureaux de Ouaga-route et de l’aéroport international de Ouagadougou où il regnait un calme de cimetière. Au bureau de l’aéroport de Ouagadougou, les magasins RK, SNTB, Air Burkina et le service DHL étaient fermés. Et c’est peu de dire que le fret ne grouillait pas de monde où d’habitude les transitaires se bousculaient. Quelques téméraires transitaires devisaient en espérant qu’il y aurait entre-temps des concessions. Mais quand nous avons quitté les lieux aux environs de 11h, le mot d’ordre était toujours respecté. Pour Joanny Pengd-wendé Wéda du Syndicat national des travailleurs de l’administration douanière (SYNATRAD), section Ouagadougou, la grève sera observée jusqu’au 5 février 2014.
Au bureau de Ouaga-route, communément appelé Ouaga-inter, il n’y avait que deux gabelous, sur la centaine que compte le bureau, qui assuraient la garde. « Nous sommes un corps spécifique. A ce titre, nous avons le devoir d’assurer la sécurité de nos locaux. C’est pour cela que les deux agents sont là », a laissé entendre le secrétaire général du SYNATAD- Ouagadougou.
Quant aux conséquences de la grève, les responsables du SYNATRAD soutiennent qu’elles sont énormes. Par exemple, les pertes au niveau du seul bureau de Ouaga-route s’évaluent à plus de 800 millions de francs CFA par jour. « Les pertes en recettes sur l’ensemble du territoire national s’évaluent en termes de milliards de F CFA, car la grève est observée partout au Burkina », a relevé le secrétaire général du SYNATRAD- Ouagadougou. A la question de savoir les motivations réelles des douaniers pour aller en grève, Joanny Pengd-wendé Wéda est formel : « C’est pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Il est vrai que nous avons des avantages à l’instar des autres agents du ministère de l’Economie et des Finances et des douaniers des pays de la sous-région. Mais, quand on regarde de plus près, nous sommes les parents pauvres. »

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO.

 Commentaires