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Sidwaya N° 7596 du 5/2/2014

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Rapports nationaux sur les droits humains : les recommandations présentées aux populations de l’Est
Publié le mercredi 5 fevrier 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Rapports nationaux sur les droits humains les recommandations présentées aux populations de l’est : les recommandations présentées aux populations de l’est


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Le ministère des Droits humains et de la Promotion civique (MDHPC) a organisé les 29 et 30 janvier 2014 à Fada N’Gourma, un atelier de restitution de résultats de la présentation de trois rapports nationaux au Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH). L’objectif de la rencontre était de permettre une large diffusion de ces résultats et susciter une adhésion des populations pour la mise en œuvre des recommandations.

Le Burkina Faso a présenté, au cours de l’année 2013, trois rapports à des comités de conventions internationales des droits humains. Il s’agit de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination, de celle contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Le « pays des hommes intègres » a adhéré à ces conventions, respectivement en 1974, 1999 et 2003. Afin de partager les résultats de ces différentes présentations avec les populations de la région de l’Est, le Ministère des droits humains et de la promotion civique (MDHPC) a organisé un atelier à Fada N’Gourma, les 29 et 30 janvier 2014.Des documents de rapport présentés, il ressort que « le comité contre la torture a accueilli avec satisfaction le rapport initial du Burkina Faso, mais regrette que l’Etat-partie l’ait soumis avec douze ans de retard ». Pour ce qui est de la Convention relative à la protection des travailleurs migrants, le comité constitué à cet effet, a aussi marqué des motifs de satisfaction, mais a déploré, entre autres, le fait que la plupart des pays d’accueil des travailleurs migrants burkinabè ne sont pas signataires de ladite convention. Ce qui fait obstacle à la jouissance par ces travailleurs des droits que leur reconnaît la convention. De même, pour le rapport sur la discrimination, des points de satisfaction ont été notés, mais aussi beaucoup d’aspects à revoir.
La rencontre de Fada a par ailleurs, servi de cadre à identifier les structures concernées par la mise en œuvre des recommandations. Elle a permis aux participants de chercher ensemble, les mesures à prendre pour leur meilleure mise en œuvre et de plaider pour une pleine adhésion des acteurs de la région.

La nécessaire implication de tous les secteurs d’activité

Outre les résultats et les recommandations des comités, une communication sur « les organes des traités et leur rôle dans la promotion et protection des droits humains » a été servi à l’assistance. Selon Pascal Gouba, directeur du suivi des accords internationaux au Ministère en charge des droits humains, « les droits humain étant transversaux, la mise en œuvre des recommandations des différents comités nécessite des activités précises qui doivent être menées par les acteurs de plusieurs domaines ». Pour cela, il a appelé l’administration déconcentrée, les organisations de la société civile et les collectivités territoriales à travailler ensemble, à obtenir des résultats palpables. Il a souligné l’importance de cette rencontre régionale qui devrait permettre de peaufiner les actions ultérieures.
Le directeur régional des droits humains et de la promotion civique, Marcel Zongo a, pour sa part, insisté sur l’importance des suggestions que les participants devraient apporter pour la bonne exécution du travail. « C’est un atelier capital pour la région, en ce sens qu’il a permis aux différents acteurs intervenant dans les droits humains de s’approprier les recommandations des organes du traité. En retour, leurs suggestions pour la mise en œuvre de ces recommandations sont très importantes », a-t-il dit. Et M. Zongo d’ajouter que la région de l’Est, étant frontalière de trois pays (Bénin, Niger, Togo), il y a beaucoup de frottements entre les peuples et une maîtrise des mécanismes des droits humains leur permettra de vivre davantage en harmonie. Il a saisi l’opportunité pour appeler les populations de la région à toujours œuvrer aux droits humains, notamment dans la résolution des conflits.
Le premier responsable de la région, le gouverneur Bertin Somda, a lui aussi, salué à sa juste valeur, l’initiative du MDHPC. C’est à son avis une bonne occasion pour les acteurs locaux de s’imprégner des différentes recommandations et d’apporter leur contribution à la promotion des droits humains au Burkina Faso.

Daniel ZONGO
danielzongo62@yahoo.fr

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