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Le Quotidien N° 981 du 5/2/2014

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Greve des agents de la Fonction publique : les établissements primaires et secondaires paralysés
Publié le mercredi 5 fevrier 2014   |  Le Quotidien


Fonction
© aOuaga.com par A.O
Fonction publique : les agents en grève les 4 et 5 février
Mardi 4 février 2014. Ouagadougou. Les agents de la Fonction publique sont en grève de 48 heures à l`appel de leur coordination syndicale pour dénoncer la lenteur du gouvernement dans les négociations sur les grilles salariale et indemnitaire


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Les agents de la Fonction publique observent, du 4 au 5 février 2014, un mot d’ordre de grève de 48 heures pour dénoncer la lenteur du gouvernement dans la relecture de leur grille salariale. Dans le milieu de l’enseignement, le mot d’ordre a été entièrement respecté. C’est, du reste, le constat que nous avons fait, le mardi 4 février 2014 février 2014, dans certains établissements primaires et secondaires publics de la ville de Ouagadougou.
Il est 9h30 au lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou. Les salles de classe sont fermées. Ou du moins la plupart. Certains élèves ont occupé des salles de classe pour faire des exercices. Ils sont imité par leurs camarades qui, eux, préfèrent exploiter les tableaux positionnés un peu partout dans la cour de l’établissement. C’est le cas de Latifatou Compaoré, élève en classe de 4e, qui traite des exercices de mathématiques avec l’aide de ses compagnons de classe. Elle explique pourquoi elle a opté de venir au lycée plutôt que de rester à la maison : ‘’Je savais qu’il y avait grève aujourd’hui (ndlr : 4 février 2014). Mais, je suis venue pour bosser avec des amis. Nous sommes en train de faire un exercice de mathématiques. A la maison, il n’y a pas de tranquillité. C’est pourquoi j’ai préféré venir travailler en groupe avec des amis. Comme ça, on comprend mieux les exercices’’. Si certains élèves ont occupé les salles de classe pour des besoins d’étude, d’autres les ont occupées pour d’autres fins. A l’image de ce groupe d’élèves chargé d’effectuer le tirage au sort de la Coupe du proviseur du lycée Philippe Zinda Kaboré. Devant la salle des professeurs, des enseignants, membres de syndicats, font le piquet. Ils sont là depuis 7h pour les uns et 7h30mn pour les autres. Ils discutent de tout et de rien, avant de regagner la Bourse du travail, à 10 h.

Autre établissement, même constat

Au lycée Nelson Mandela, le constat est le même qu’au lycée Philippe Zinda Kaboré. L’administration est fermée et les professeurs sont absents. Plusieurs salles de classe sont ouvertes pour permettre aux élèves d’étudier. Souleymane Guiguimdé, élève en classe de 1re, refuse de ‘’chômer’’ en ce jour de grève. C’est pourquoi, bien qu’informé de la grève, il est venu ‘’faire des exercices de trigonométrie et de fractions’’ avec ses amis. Dans les écoles primaires, comme celles de Paspanga C et D, les classes sont restées hermétiquement fermées durant toute la journée du 4 février 2014. Aucune présence humaine dans la cour desdites écoles. Seule la CEB (Circonscription de l’éducation de base) Ouaga 17, située dans la cour de l’école primaire Paspanga C, est ouverte. Ses occupants tiennent une rencontre avec des agents de la santé dans le cadre de leur visite annuelle.

‘’La grève est la bienvenue
pour faire pression’’

Au lycée Philippe Zinda Kaboré, le mot d’ordre de grève a été respecté à 100%. Toute chose qui constitue un motif de satisfaction pour le responsable du comité de la Fédération des syndicats des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) du lycée Philippe Zinda Kaboré, Banwaga Cyprien Tougma. ‘’On est quand même satisfait parce que le lycée est paralysé, il n’y pas cours. On pense que c’est notre action qui a fait qu’il n’y a pas cours’’, s’est-il félicité, avant d’ajouter que ‘’la grève est bienvenue pour faire pression afin que le gouvernement s’exécute’’. Pour lui, la suite de la lutte dépend des responsables syndicaux, ‘’puisque c’est une grève organisée par les syndicats de la Fonction publique’’. ‘’On ne peut s’asseoir et regarder le gouvernement faire ce qu’il veut, alors que nos conditions de travail se détériorent de jour en jour’’, a-t-il dit, avant de rassurer que les syndicats iront jusqu’au bout .

Par Alphonse Chiba GUEBRE



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