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Sidwaya N° 7594 du 3/2/2014

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Vœux du collectif syndical CGT-B : la détermination dans la lutte
Publié le mardi 4 fevrier 2014   |  Sidwaya


Vœux
© Autre presse par DR
Vœux du collectif syndical CGT-B : la détermination dans la lutte


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Les Syndicats nationaux du Burkina ont présenté leurs vœux de nouvel an à l’ensemble du collectif syndical de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) le samedi 1er février 2014 à Ouagadougou.

C’est à la bourse du travail de Ouagadougou que l’ensemble des syndicats se sont retrouvés pour présenter leurs vœux de nouvel an au collectif syndical de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B). Ils ont formulé des vœux de paix, de santé, de courage et de détermination dans la lutte. Comme chaque année, la cérémonie de présentation de vœux au collectif est une occasion pour les acteurs syndicaux de faire le bilan de l’année écoulée et d’envisager des stratégies pour pour l’année nouvelle. Selon le porte-parole du collectif syndical de la CGT-B, Bassolma Bazié, plusieurs actions unitaires et des luttes sectorielles, notamment autour des préoccupations du monde des travailleurs, ont été menées durant l’année 2013. Malgré tout, il a indiqué que le bilan des activités réalisées au cours de 2013 reste insatisfaisant. C’est dans cette optique que beaucoup de leurs préoccupations n’ont pas été prises en compte par le gouvernement burkinabè. « La vie chère, la corruption, l’impunité, les atteintes aux libertés syndicales, la non application des textes et des décisions de justice ou des engagements par le gouvernement continuent d’occuper les premiers rangs des préoccupations des travailleurs », a précisé Bassolma Bazié. Il a saisi cette occasion pour inciter l’ensemble des syndicats à respecter le mot d’ordre de grève des 4 et 5 février 2014 qui a pour principal objectif l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. « (…) nos organisations ne pouvant accepter l’esprit de la réforme engagée par le gouvernement qui mette fin aux luttes sectorielles portant sur les indemnités, nous devons poursuivre la préparation de la grève des 4 et 5 février 2014 en vue de lui assurer un succès éclatant à même de contraindre le gouvernement à traiter le dossier avec diligence et à prendre en compte nos préoccupations », a lancé le porte-parole du collectif.
Par ailleurs, la cérémonie a servi de cadre pour le collectif de réaffirmer son opposition à la mise en place du Sénat et à la probable révision de l’article 37 de la Constitution. « Cette position est logique, cohérente et conforme à celle prise et développée dans la déclaration du mouvement syndical en décembre 1990, pendant les assises sur l’avant-projet de la Constitution du 2 juin 1991 », a indiqué Bassolma Bazié au nom du collectif qui a salué, félicité et encouragé le peuple burkinabè dans sa mobilisation, son engagement et sa persévérance dans les différentes luttes contre « l’arbitraire et pour la conquête du pain et de la libeté » organisées en 2013. La CGT-B a aussi fait une analyse de la situation qui prévaut au sein du parti majoritaire. De cette analyse, il est ressorti que l’acte de démissionner de certains membres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ne peut les absoudre de « tout mal généré par leur participation à la politique du président Compaoré ». S’exprimant sur la médiation proposée par les quatre membres du collège des sages dont le porte-parole est l’ex- président Jean Baptiste
Ouédraogo, les syndicalistes ont invité les médiateurs à donner clairement leur position sur la révision ou non de l’article 37. Avant de lever les verres, le collectif syndical de la CGT-B a remercié les hommes des médias pour l’accompagnement dont il a bénéficié tout en les encourageant à œuvrer davantage dans la conscientisation des travailleurs et des populations pour un changement au Burkina Faso.


Valérie TIANHOUN

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