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Développement durable dans le sud-ouest : une invite à la gouvernance axée sur les droits humains
Publié le mardi 4 fevrier 2014   |  AIB


Développement
© Autre presse par DR
Développement durable dans le sud-ouest : une invite à la gouvernance axée sur les droits humains


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La direction régionale des droits humains et de la promotion civique du Sud-ouest a initié, le 24 décembre 2014 à Gaoua, un atelier de formation au profit des élus locaux de toute la région. Cette formation axée sur la bonne gouvernance locale avait comme approche, celle basée sur les droits de l’homme.

C’est en vue d’une gouvernance locale axée sur les droits de l’homme dans les communes que l’atelier du 24 décembre a été organisé. « Nous avons initié cet atelier de formation pour d’abord dire aux élus locaux quel est leur rôle dans la décentralisation intégrale, mais aussi comment faire pour que dans leurs actions ils puissent associer les populations en termes de participation et de devoir de rendre compte », a expliqué le directeur régional des droits humains et de la promotion civique du Sud-ouest, Tasséré Bambara. Selon lui, la participation et le devoir de rendre compte sont les « ingrédients » de la gouvernance axée sur l’approche basée sur les droits humains. C’est ainsi que dans sa communication, il a rappelé aux participants les fondements des droits de l’homme étroitement liés au développement. Du décalogue à la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 en passant par la Charte de Kourukan Fouga au Mali, à l’époque de Soundiata Kéita, le directeur régional a expliqué que toutes les conventions en la matière visent à protéger l’homme. Pour lui, les présidents de conseils municipaux en tant que premiers responsables des administrations communales, devraient se positionner en défenseurs inconditionnels de ces droits. Avant de développer l’approche basée sur les droits humains, les organisateurs de l’atelier ont donc ouvert les travaux par une communication sur la décentralisation et la gouvernance locale. Sur ce sujet, le communicateur qui était le secrétaire général de la région, Salif Ouattara, a rappelé que la décentralisation permet à l’Etat de partager les responsabilités, en investissant les conseillers municipaux d’un certain niveau de pouvoir. Il les a invités à rester surtout proches des populations, à véhiculer l’information saine et à observer la neutralité et l’impartialité dans l’accomplissement de leurs missions. Au terme de la formation, le directeur régional des droits humains a dit attendre des élus locaux qu’ils impliquent les populations dans le processus de décentralisation, tout en jouant pleinement leur rôle. Par ailleurs, il a émis le souhait que les populations demandent des comptes chaque fois que de besoin.


Karim BIKIENGA
karim_bikienga yahoo.fr

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