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La situation nationale largement commentée par les journaux burkinabè ce lundi
Publié le lundi 3 fevrier 2014   |  Agence de Presse Africaine


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Ouagadougou (Burkina) - Les journaux burkinabè ont accordé une large place à la politique notamment la situation nationale marquée par les démissions au sein du parti présidentiel, la création d’un nouveau parti par les démissionnaires et, surtout, les velléités de révision de l’article 37 qui permettrait au président Blaise Compaoré de se représenter à la présidentielle de 2015.


« Situation nationale : Arouna Dicko propose la sanctuarisation de l'article 37 », arbore à sa Une Notre Temps, le dernier né des quotidiens burkinabè qui titre également : « Commune de Saaba : 700 Cdpistes (militants du parti présidentiel) rejoignent le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, crée par les démissionnaires du CDP)».

Quant à l'ainé des quotidiens privés du Burkina, L'Observateur Paalga, il affiche : « Situation nationale : Ne pas confondre la foule et le peuple », reprenant ainsi à sa Une, les propos de Me Hermann Yaméogo, de l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), proche du pouvoir en place.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien cite le Larlé Naaba Tigré, démissionnaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir) qui soutient que « Le MPP est né pour éviter la honte au président du Faso ».

De son côté, Le Pays, un autre quotidien privé, revient sur l'appel à une transition apaisée proposé par l'ancien président du Faso, Jean Baptiste Ouédraogo et trois leaders religieux qui ont décidé de sonner le tocsin.

Pour le journal, il s'agit de « la médiation de la dernière chance ». En effet, selon Le Pays, « tous les observateurs lucides de la scène politique burkinabè s'accordent sur une chose : le pays est en train de réunir les ingrédients d'une crise socio-politique majeure dont les conséquences sont faciles à imaginer ».

Et d'ajouter que « depuis que certains acteurs politiques ont eu la regrettable et fâcheuse idée de tripatouiller la loi fondamentale, pour permettre à Blaise Compaoré de rebeloter en 2015, la société politique burkinabè s'est installée dans une logique d'affrontement qui se profile déjà à l'horizon ».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya titre : « Article 37 de la Constitution : Une pétition contre une troisième modification ».

Selon ce confrère, le Rassemblement politique nouveau (RPN) s'est lancé officiellement, le samedi 1er février 2014 à Ouagadougou, dans la collecte de signatures d'une pétition pour la modification de l'article 165 de la Constitution burkinabè en vue d'une sanctuarisation des dispositions de l'article 37 dudit document.

Toujours dans Sidwaya, l'on peut lire : « + Le référendum, passage obligé +, selon le MPJ », rappelant que le Mouvement populaire des jeunes (MPJ) a animé, samedi à Ouagadougou, un point de presse pour donner sa position sur la situation politique nationale.

ALK/od/APA

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