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Le différend frontalier Burkina/Niger, au menu d’une réunion à Ouagadougou
Publié le lundi 3 fevrier 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Des experts des questions frontalières du Burkina Faso et du Niger sont en conclave depuis samedi, à Ouagadougou, la capitale burkinabè, pour discuter de la mise en œuvre de l’arrêt du 16 avril 2013 de la Cour internationale de justice (CIJ) sur le différend frontalier entre les deux pays.

L'objectif poursuivi par cette concertation de trois jours, est de finaliser le dossier technique et financier pour l'abornement de la frontière Burkina-Niger en vue de le soumettre aux deux gouvernements et aux partenaires techniques et financiers, selon le site Web du quotidien national burkinabè Sidwaya.

« Nous allons soumettre les résultats de la rencontre aux deux gouvernements pour la prise des mesures nécessaires au démarrage des travaux de bornage », a indiqué Mme Joséphine Kouara Apiou/Kaboré, secrétaire permanent de la commission nationale des frontières, chef de la délégation burkinabè dont les propos sont rapportés par Sidwaya.

Les points de réflexion des experts porteront entre autres sur les questions relatives à la sécurité des équipes techniques, au recensement des populations et des biens, aux requêtes de financement.

Selon le compromis entre les deux pays, les travaux d'abornement doivent démarrer le 16 octobre 2014 pour un délai de 18 mois. A ce sujet, Mme Kouara rassure qu'il n'y aura pas de problème.

La délégation nigérienne forte de 11 personnes est conduite par Sadé Elhadji Mahaman. Pour M. Mahaman, la CIJ encourage les deux Etats à la mise en œuvre de l'arrêt. « Après le bornage, chacun saura son rayon d'action », a-t-il affirmé.

Les experts des deux pays se sont d'abord rencontrés à Niamey au Niger puis à Kombissiri au Burkina Faso.

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