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Mutilations génitales féminines : Une ministre britannique confrontée aux dures réalités du Faso
Publié le vendredi 31 janvier 2014   |  Burkina24


La
© aOuaga.com par A.O
La ministre britannique pour le développement international, Lynne Featherstone, a été reçue en audience, le 30 janvier 2014, par le chef de l`Etat et la Première dame


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La ministre britannique du développement international, Lynn Featherstone, est en visite au Burkina Faso. Avant son audience avec le président du Faso, elle a effectué une visite à la Clinique El Fateh Suka. Là, elle et l’épouse du Chef de l’Etat, Chantal Compaoré, ont suivi une projection sur les mutilations génitales féminines (MGF). Après la projection, ont suivi la visite du bloc opératoire et des échanges avec des filles victimes de MGF et qui ont bénéficié de réparations à la Clinique Suka.

Une projection d’une dizaine de minutes, après quoi de l’émotion. Si certains ont pu se contenir, d’autres ont fondu en larmes tant la cruauté des images ne leur laissait pas d’autres choix.

C’est le directeur de la Clinique, Clément Tiankuy, qui a introduit la séance.

Cette séance qui a été l’occasion de revenir sur les possibilités offertes après coup en vue de réparer les séquelles des MGF.

Pour 6000 FCFA, il est donné aux victimes de redevenir « comme les autres », pour emprunter les mots d’une des victimes présentes pour qui après les MGF, elle a « cessé d’être comme les autres filles ».

» » » Lire aussi : Lutte contre l’excision au Burkina : Lynn Featherstone constate de visu

Pour Chantal Compaoré, il s’agissait à travers cette projection, la visite et les échanges de montrer à la ministre britannique « ce que les jeunes filles et les femmes subissent avec la pratique de l’excision. Et je crois qu’elle a été choquée et convaincue. Je pense qu’elle va nous accompagner dans notre lutte».

En effet, lors des échanges Lynn Featherstone a posé des questions sur comment les victimes ont été excisées, comment elles ont su que des réparations sont possibles, etc.

L’épouse du Chef de l’Etat a tenu à préciser, au regard du manque d’information en la matière qu’il est prévu en collaboration avec le ministère de la Santé du Burkina Faso, des visites des établissements secondaires pour déceler les cas de MGF.

Dofini BANLO (COLLABORATEUR)

Pour Burkina 24

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