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Burkina Faso : l’ex-président Ouédraogo craint "l’explosion sociale" dans son pays
Publié le jeudi 30 janvier 2014   |  AFP


Situation
© Autre presse par Maxime Kaboré
Situation nationale : des personnalités offrent leur médiation
Jeudi 30 janvier 2014. Ouagadougou. Des personnalités ont fait une déclaration à la presse dans laquelle elles offrent leur médiation par rapport à la situation socio-politique tendue. Photo : Jean-Baptiste Ouédraogo, ancien chef de l`Etat du Burkina et ancien membre du Collège de sages


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OUAGADOUGOU - L’ancien président du Burkina Faso, Jean-Baptiste Ouédraogo a indiqué jeudi craindre une "possible explosion sociale" dans son pays, alors que le débat sur la succession du président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, reste ouvert.

"Les ingrédients d’une possible explosion sociale se trouvent réunis", a observé M. Ouédraogo, qui a dirigé le pays, alors appelé Haute-Volta, de novembre 1982 à août 1983, avant d’être renversé par Thomas Sankara, lui-même déposé en 1987 par Blaise Compaoré.

La mobilisation politique va crescendo à plus d’un an et demi de l’élection présidentielle de 2015 autour de la candidature éventuelle de l’actuel chef de l’Etat.

Samedi 11 janvier, une association pro-régime, réunie en meeting à Bobo Dioulasso (Ouest), invitait le président burkinabè à se présenter à ce scrutin, alors que la Constitution le lui interdit.

Une semaine plus tard, 10.000 personnes selon la police, 100.000 d’après l’opposition, manifestaient à Ouagadougou pour protester contre une modification de la Constitution, qui permettrait à M. Compaoré d’effectuer un troisième quinquennat consécutif.

"Il convient de s’alarmer du caractère de plus en plus antagonique de ce débat qui prend l’allure d’une guerre de tranchées et qui pourrait, si l’on n’y prend garde, déboucher sur une confrontation violente", a averti Jean-Baptiste Ouédraogo, appelant à traiter "avec délicatesse" la question de "l’après-2015".

Un "groupe de médiation", dans lequel il figure, avec des autorités religieuses, s’est chargé d’une recherche de "conciliation", d’un "consensus qui va sauver la cohésion sociale et la paix", a-t-il indiqué.

Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987 par un coup d’État, a effectué deux septennats (1991 et 1998), avant qu’un amendement modifiant la durée du mandat présidentiel ne lui permette d’être élu pour deux quinquennats (2005 et 2010).

A la tête du Burkina Faso depuis 26 ans, le président se montre très flou quant à sa volonté de se présenter une nouvelle fois à la charge suprême.

Jean-Baptiste Ouédraogo vivait jusqu’alors éloigné de la scène politique, se consacrant à sa clinique privée située au nord de Ouagadougou.
str-jf/aub

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