Sécurité alimentaire: Intégrer les stratégies relatives au changement climatique #aOuaga

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Sécurité alimentaire: Intégrer les stratégies relatives au changement climatique

Publié le jeudi 30 janvier 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Coopération Burkina-Japon : 7 600 tonnes de riz nippon pour le pays des Hommes intègres
Mardi 10 décembre 2013. Dori. Le Japon a officiellement remis une aide alimentaire de 7 600 tonnes de riz au Burkina en marge de la fête nationale de l`indépendance du 11-Décembre. Photo : Mahama Zoungrana, ministre de l`Agriculture et de la Sécurité alimentaire

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Le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire (MASA) organise, les 29 et 30 janvier 2014 à Ouagadougou, un atelier de discussions et de validation du cadre logique et du budget pour le développement du projet FEM/PMD.

L’atelier national dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu le mercredi 29 janvier 2014 à Ouagadougou vise à valider le cadre logique et le budget du développement du projet « Intégration de la résilience climatique dans la production agro-pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs-écoles paysans ». Selon le représentant par intérim de la FAO au Burkina Faso, Rémy Courcier, le projet a pour objectif de renforcer la capacité des secteurs agricole et pastoral. A l’entendre, ce projet va intégrer, entre autres, les préoccupations et les stratégies relatives à l’adaptation au changement climatique dans les initiatives, les programmes et les politiques en cours pour le développement agricole. Le représentant par intérim de la FAO au Burkina Faso a noté que ce projet va également accélérer l’adoption des pratiques et techniques d’adaptation au changement climatique à travers un réseau de champ-école paysan déjà établi. « La FAO au Burkina Faso a déjà appuyé depuis des années, des actions de soutien aux agriculteurs à travers un mode d’action dénommé le champ-école paysan », a-t-il signifié. Et au coordonnateur technique du programme de Gestion intégrée de la production et des déprédateurs (GIPD), Gabriel Diasso, de définir le champ-école paysan comme un groupe de producteurs qui se rencontrent une fois par semaine pour les productions végétales et de l’élevage afin de partager leurs connaissances et avoir des interactions avec les techniciens du secteur agricole. Il a, de ce fait, affirmé que le champ-école paysan est un outil participatif de formation. C’est une méthode qui consiste, selon lui, à former, apprendre à travers la découverte et à former, à apprendre à travers l’apprentissage. Quant au représentant du secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire (MASA), Boukary Savadogo, il a indiqué que le travail des consultants a permis de renseigner quatre composantes du projet. Il s’agit du pilotage des pratiques culturales améliorées résilientes au changement climatique, du renforcement des capacités et la promotion des pratiques agricoles améliorées, l’intégration des stratégies d’adaptation au changement climatique et du suivi-évaluation du projet. Aussi, a-t-il déclaré que le projet va couvrir quatre régions dont le Sahel, l’Est, le Centre-Nord et le Centre-Ouest.

Wamini Micheline OUEDRAOGO
Issa KARAMBIRI
(Stagiaire)

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