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Mouvement du peuple pour le progrès : une autre voix pour la défense de la république
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  L’Express du Faso


Politique
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Politique : premier face-à-face du MPP avec la presse
Mardi 28 janvier 2014. Ouagadougou. Les premiers responsables du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont animé une conférence de presse pour présenter leur parti et se prononcer sur la situation socio-politique nationale. Photo : Salif Diallo, 1er vice-président chargé de l`orientation politique du MPP


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Roch Marc Christian Kabore, président du mouvement du peuple pour le progrès (MPP), assisté par Salif Diallo, premier vice-président et Simon Compaoré, deuxième vice-président ont au cours d’un point de presse, le mardi 28 janvier 2014 à Ouagadougou, dévoilé la position de leur parti.

Suite à la création de leur parti politique le 25 janvier dernier, les leaders du MPP ont pour la première fois rencontrée les professionnels des médias pour exposer leurs positions sur certaines questions qui continuent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Il s’agit notamment de la question de la création d’une deuxième chambre à l’hémicycle burkinabè, la modification de l’article 37 de notre Constitution, le referendum, la cherté de la vie, la corruption et l’impunité, etc.

Par rapport à la question du Sénat et de l’article 37, le parti a marqué son refus catégorique. Selon Roch Marc Christian Kaboré, président du parti, « l’article 37 est un compromis historique que nous avons eu à faire après la mort du journaliste Norbert Zongo ». Donc pour lui il n’est pas question de toucher à cet article qui limite le mandat présidentiel à deux. Salif Diallo ne dira pas le contraire quand il soutient que ce n’est pas parce qu’on est majoritaire qu’on doit modifier la constitution et d’ailleurs, elle n’est pas une simple loi qu’on peut abroger.

A la question du referendum, ils ont renouvelé leurs désaccords car ils estiment que ce processus contribuera à déstabiliser et perturber la paix et la quiétude dans notre pays. Au cours de ces échanges, il a été également fait cas de la ligne politique du parti. Selon le président Roch Marc Christian Kaboré, « nous fondons le MPP sur la base socio-démocratique vraie, ouverte à tout le peuple burkinabè, sans aucune distinction ». Et Salif Diallo de renchérir : « on ne peut pas se proclamer social-démocratique et appliquer des actes néolibéraux ». Et ils disent que seules les actions sur le terrain détermineront en mieux leur ligne politique. Pour ce faire, le MPP se dit ouvert à toutes formations politiques qui veulent un nouveau Burkina démocratique où chacun puisse avoir sa place. Par ailleurs le MPP a apprécié, à juste valeur, la politique étrangère du pays dans la résolution de certains problèmes en Afrique. Mais il estime que le problème du Mali ne peut du reste être résolu par aucun « magicien étranger » ; seul le Mali lui-même détient les solutions à ses problèmes. Avant de terminer, il a été question de la sécurité des leaders du parti. A ce sujet Salif Diallo a soutenu que seul Dieu et le peuple burkinabè constituent leurs sécurités. Et il pense que dans un pays démocratique comme le nôtre, chacun est libre de dire ce qu’il pense de la gestion de la chose publique et sans inquiétudes. Et pour lui, une élimination physique d’un des leaders ou des leaders du MPP ne résoudra pas le problème. Au contraire si ces leaders ne sont pas là, des enfants naîtront et continueront la lutte.

Adama Manakounou
sieadamo@gmail.com

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