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Gouvernance des industries extractives : un thème d’actualité qui intéresse les journalistes
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  L’Express du Faso


Gouvernance
© Autre presse par DR
Gouvernance des industries extractives : un thème d’actualité qui intéresse les journalistes


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Le réseau africain des journalistes pour la gouvernance des industries extractives (RAJIT) a organisé un atelier de restitution et de formation au profit des journalistes du 15 au 17 janvier 2014 à Ouagadougou. Placé sous le thème : « Pour la transparence des industries extractives au Burkina Faso, les journalistes s’engagent », la cérémonie d’ouverture a connu la présence de l’ambassadeur de France Gilles Thibault, du Canada et un représentant du ministre des Mines et des Carrières.

Les ressources naturelles répresentent le poids économique d’une nation. Mais leur exploitation souffre quelque peu de transparence. La corruption, la mal-gouvernance, et pire, la destruction de l’environnement écologique, l’accroissement des maux sociaux, etc. sont quelques-uns des résultantes désastreuses enregistrées. C’est fort de ce constat que le Burkina Faso, (pays minier) et le Réseau africain des journalistes pour la transparence des industries extractives tentent d’intéresser les hommes et femmes de médias à la question. D’où le présent atelier suivi d’une sortie de terrain sur le site du Semafo. Avec le soutien financier de l’ambassade du France au Burkina, il a réuni une quinzaine d’hommes de médias venus de divers horizons. A la cérémonie d’ouverture, Pierre Dabiré a remercié les partenaires avant de situer la rencontre qui se tient, a-t-il dit « dans un contexte où le prix de l’or connaît une baisse sensible ». Qu’à cela ne tienne, l’or impacte très fortement le budget de l’Etat, et fait vivre et créer des emplois directs ou indirects. « Il contribue à 20 % du PIB », soutient-il. Le RAJIT, a-t-il ajouté, ambitionne contribuer dans la mesure de ces moyens à la transparence des industries extractives par, entre autres, le renforcement des capacités des journalistes. Il s’agit justement d’outiller les hommes et femmes de médias afin qu’ils soient situés sur les réalités des ressources minières.

Pour que l’exploitation des mines ne soit pas une calamité

L’ambassadeur de France au Burkina, Gilles Thibault est partie prenante aux questions liées aux ressources naturelles. C’est le moins qu’on puisse dire après son discours qui s’est voulu une communication édifiante sur les mines au Burkina. « La France a toujours soutenu la mise en place des cadres de transparence des industries extractives », a-t-il confié. Elle compte d’ailleurs poursuivre sur la même dynamique afin que l’exploitation minière ne soit pas une aventure sans suite. Quand on sait que l’une des difficultés auxquelles le Burkina est confronté est l’exploitation informelle des ressources naturelles. Il reste cependant convaincu que la rencontre à Paris (elle a eu lieu le 22 janvier dernier) permettra de dégager des pistes palliatives à ce propos. Le conseiller technique du ministre des mines et des carrières, Nombré Pascal, a, quant à lui, rassuré sur l’examen du projet de loi minier d’ici mars 2014. Dans le même sens que l’ambassadeur, il a indiqué l’organisation de l’activité d’orpaillage est aussi un processus qu’il faudra encadrer. Des concertations sont en cours avec les syndicats des orpailleurs en vue de trouver une solution durable. D’ailleurs, dit-il : « Le prochain code minier devrait permettre de corriger toutes ces insuffisances ».

« Chute du cours de l’or, Une chance pour le Burkina Faso », selon l’ambassadeur

La chute du cours de l’or est une chance pour le Burkina Faso, à entendre Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina Faso. Pour lui, le repli de l’or sur le marché international ralentit l’arrivée de nouvelles mines. Cette situation permet un étalement de l’exploitation des gisements dans le temps. Le pays devrait en profiter pour prendre en compte les insuffisances constatées depuis l’entrée en production des mines dans les années 2006-2007. Pour le chef de la diplomatie française au Burkina Faso, le gouvernement devrait se donner le temps de bien se préparer pour accueillir les mines qui viendront ouvrir. Cinq communications toutes aussi intéressantes les unes que les autres ont été présentées aux journalistes. Et c’est par une sortie de terrain le vendredi 17 janvier sur la mine d’exploitation d’or de Semafo, que les journalistes ont pu toucher du doigt certaines réalités du domaine, avant la clôture de la rencontre.

Bassératou KINDO

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