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Le Quotidien N° 974 du 28/1/2014

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Régulation de la qualité et de l’équité de l’éducation : L’OIF et la CONFEMEN œuvrent pour de meilleures formations
Publié le mercredi 29 janvier 2014   |  Le Quotidien


Winson
© Autre presse par DR
Winson Emmanuel Goabga, secrétaire général du MENA


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Du 28 au 31 janvier 2014, se tient à Ouagadougou le séminaire international sur la régulation par l’Etat de la qualité et de l’équité de l’éducation. Initié par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en partenariat avec la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN), ce séminaire regroupe les membres du projet que sont le Vietnam, le Maroc, le Burkina Faso, la République démocratique du Congo, l’Île Maurice et la Roumanie, des experts internationaux, des personnes ressources de l’Institut international de planification de l’éducation (IIEP), des universitaires et des représentants de la Wallonie-Bruxelles international (WBI).

Mutualiser les bonnes pratiques existantes en matières de régulation de la qualité et de l’équité de l’éducation et les formaliser en un engagement des ministères de l’éducation du Vietnam, du Maroc, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, l’Île Maurice et de la Roumanie, tel est l’objectif du séminaire initié par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en partenariat avec la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN), du 28 au 31 janvier 2014, à Ouagadougou.

C’est le secrétaire général du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Emmanuel Goabga, représentant la ministre, en présence du secrétaire général de la CONFEMEN, Jacques Boureima Ki, du directeur de l’Education et de la Jeunesse de l’OIF, Ma-Umba Mabiala, ainsi que d’autres personnalités, qui a procédé à l’ouverture des travaux, le mardi 27 janvier 2014. Après le colloque international tenu les 23 et 25 mai 2011, à Rabat, le séminaire international de Paris, en mai 2012, les séminaires nationaux de diagnostic tenus en mai 2012-2013, « c’est enfin le tour du présent séminaire fixé à Ouagadougou, du 28 au 31 janvier, et consacré particulièrement à la mutualisation des expériences des bonnes pratiques entre les différents pays membres du projet, en matière de régulation de la qualité et de l’équité des systèmes éducatifs », a fait savoir Emmanuel Goabga.

A en croire le directeur de l’Education et de la Jeunesse de l’OIF, Ma-Umba Mabiala, le projet sur la régulation de la qualité et de l’équité du système éducatif, que l’OIF mène en partenariat avec la communauté française de Belgique vise à consolider la fonction régulatrice des Etats et de leurs capacités à intervenir dans le secteur de l’éducation, « qu’il s’agisse de l’enseignement privé ou public ».

Rôle de l’Etat dans la régulation de l’éducation

Le secrétaire général de la CONFEMEN, Jacques Boureima Ki, pour sa part, a affirmé que la régulation de la qualité et de l’équité de l’éducation est de la responsabilité de tous les acteurs, en l’occurrence de l’Etat en tant que pouvoir public, et le rôle régalien qu’il joue dans la fourniture de ce service public. Selon lui, l’éducation, surtout de qualité, ne peut et ne doit pas être considérée comme un bien marchand dont l’accès sera tributaire des capacités financières.

« Elle est un bien commun, public, et fait partir du patrimoine de l’humanité qui se transmet de génération en génération, à la charge de la collectivité, jusqu’à la fin de l’obligation scolaire », a-t-il fait part. En outre, il a affirmé que c’est un réel plaisir pour la CONFEMEN d’être associée à la mise en œuvre et au suivi du projet portant sur le rôle de l’Etat dans la régulation de la qualité et de l’équité de l’éducation, « thème porteur d’enjeux, surtout dans le cadre de leur agenda post-2015 ».

Par ailleurs, le directeur de l’Education et de la Jeunesse de l’OIF a rapporté que le fil conducteur qui sous-entend leur démarche est que les efforts de tous les acteurs éducatifs convergent vers les objectifs définis par la politique sectorielle de l’éducation, de manière à assurer une éducation de qualité pour tous, du préscolaire au secondaire.

Il a assuré que les six séminaires nationaux de diagnostic qu’ils ont tenus avec les pays membres, entre 2012 et 2013, leur ont permis d’affiner les indicateurs nationaux et d’aboutir à un consensus sur les principales avancées réalisées par chacun des pays, de définir les principaux défis qui restent à relever et les mesures prioritaires qui devraient être engagées pour améliorer le système éducatif dans le sens d’une éducation plus efficace et équitable.

C’est le fruit de ce travail qu’ils souhaitent mettre en commun ici, a révélé le directeur de l’Education et de la Jeunesse de l’OIF, Ma-Umba Mabiala, car, dit-il, « nous faisons le pari que les difficultés des uns pourraient trouver une piste de résolution dans les avancées qui ont fait la preuve de leur efficacité dans un autre pays ». Aussi, ils réfléchiront, lors de ce séminaire de 4 jours, sur la manière la plus adéquate de renforcer le plaidoyer politique pour une consolidation du rôle régulateur des Etats dans le secteur de l’éducation.

Les six pays membres, porteurs du message

A entendre Ma-Umba Mabiala, la CONFEMEN tient sa 56e conférence ministérielle au mois de juillet 2014, à Abidjan. Pour lui, ce sera une tribune qui pourrait être mise à profit pour faire parvenir un message fort en faveur de la régulation. « Les six pays du projet pourraient être porteurs du message.

Et c’est à nous, au cours de ce séminaire, d’identifier les principaux messages et le meilleur moyen de les faire aboutir », a-t-il dit. En cela, il a précisé qu’ils débattront du projet au cours du séminaire, ainsi que du projet de convention entre les pays.

Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a souligné qu’il est impérieux pour eux, les acteurs de l’éducation, de s’approprier tous les outils susceptibles d’être répertoriés pour une régulation effective et consensuelle de leurs systèmes éducatifs .

Par S.Z Renathe BAMBARA (Stagiaire)

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