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Sidwaya N° 7589 du 27/1/2014

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Protection de la faune: Pour une gestion légale du parc national d’Arly
Publié le mardi 28 janvier 2014   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le parc national d’Arly


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Le Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a tenu, le vendredi 24 janvier 2014 à Ouagadougou, un atelier de validation de l’avant-projet des textes de création du parc national d’Arly et des aires protégées adjacentes. Cet atelier a permis aux participants de prendre connaissance desdits textes.

Dans le souci de protéger les espèces végétales et animales, le Ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a tenu un atelier de validation de l’avant-projet des textes afin d’assurer une meilleure protection des différentes faunes. Selon le MEDD, Salif Ouédraogo, ces textes visent à améliorer un ensemble de projets relatifs à trois zones de conservation importantes dans la région de l’Est. Il s’agit notamment de la réserve totale de la faune du parc d’Arly, de celui de Madjoari (Tapoa) dans la province de la Kompienga et de Singou. Ces aires protégées ont été reconstituées pour permettre la création du parc national d’Arly. Ces textes permettront aussi la création de nouvelles réserves partielles de la faune de konkombouri et de Singou septentrional. Pour que ces textes aient un statut juridique, il a été inscrit dans la dynamique, des réformes juridiques opérées ces dernières années portant l’adoption du code forestier en 2011 et celle du code de l’environnement en 2013. C’est pour donner une base légale à la gestion, à l’appellation de parc et apporter une modification à son ancien statut des articles 87 à 92 de la loi n°003-2011/AN du 05 avril 2011 portant sur le code forestier que le MEDD a relancé en 2011 le processus de transformation du statut de la réserve totale d’Arly et des réserves adjacentes en parc national. A cet effet, des missions de sensibilisation ont été menées par le ministère en charge de l’environnement pour informer et sensibiliser les villages riverains. « Si les populations riveraines ne sont pas d’accord, c’est difficile pour nous au niveau central de se concentrer, d’adopter une stratégie qui n’est pas appréciée par les populations locales », a précisé le ministre. Pour matérialiser des limites sur le terrain, il a été procédé, du 1er au 15 mai 2013, à la consignation dans les textes relatifs des différentes entités notamment, le parc d’Arly, les zones cynégétiques de konkombouri et de Singou septentrional. Ces limites ont été soumises à des sessions de validation des commissions provinciales d’aménagement du territoire mais aussi à la session de la commission régionale d’aménagement de la région de l’Est. Au-delà de toutes ces questions juridiques, d’autres raisons telles que celles écologiques et techniques sous-entendent également des réformes envisagées. « En effet, notre pays doit sa biodiversité globale à deux éléments essentiels. Le premier tient aux gradins bioclimatiques qui caractérisent le pays et créent les bases pour les types variés de végétation et d’importantes migrations de la faune, notamment d’oiseaux et de mammifères », a ajouté Salif Ouédraogo. Au regard de toutes ces menaces sur la biodiversité, le ministre a invité les partenaires au développement à s’investir davantage car les objectifs de gestion ne peuvent être atteints qu’en comptant uniquement sur les ressources de l’Etat. En effet, la création du parc national d’Arly, sur une base légale, va contribuer à mettre en confiance les partenaires au développement, à conserver la diversité biologique et à permettre au parc de s’inscrire sur la liste du patrimoine mondial naturel de l’UNESCO.

Ramatou OUEDRAOGO
Valérie TIANHOUN
(Stagiaires)

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