Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Sidwaya N° 7589 du 27/1/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Ministère de l’administration territoriale et de la sécurité: Etre davantage à l’écoute des populations
Publié le mardi 28 janvier 2014   |  Sidwaya


Le
© aOuaga.com par A.O
Le Ministère de l`Adminstration Teritoriale et de la Sécurité rencontre les partis politiques partants pour les élections senatoriales
Lundi 1er juillet 2013. Ouagadougou, Cenasa. le Ministère de l`Adminstration Teritoriale et de la Securité MATS rencontre les partis politiques partants pour les élections sénatoriales.


 Vos outils




Le Ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité (MATS) a organisé son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année en cours, le vendredi 24 janvier 2014 à Dori, chef-lieu de la région du Sahel. Les participants ont fait le bilan des activités de 2013 et élaboré les perspectives pour cette nouvelle année.

Selon le rapport de mise en œuvre des activités du MATS au cours de l’année 2013, le bilan est globalement satisfaisant avec un taux de réalisation de 83, 65% contre 81, 50% en 2012. En effet, dans le domaine de la gouvernance civile, les activités ont concouru au renforcement des capacités des structures centrales et déconcentrées, à la gestion concertée des frontières, indique le rapport. Par ailleurs, les activités entrant dans le cadre de la gestion et la modernisation de l’état civile, l’encadrement de l’exercice des libertés publiques et l’organisation du Hadj 2013 ont contribué à atteindre des résultats probants.
Au plan de la gouvernance politique, la Direction générale chargée du suivi des élections et des partis politiques (DGSEPP) a été créée et une vingtaine de textes législatifs et réglementaires ont également été élaborés. Pour ce qui concerne la sécurité du territoire national, l’opérationnalisation de la stratégie nationale de sécurité intérieure (SNSI) s’est poursuivie avec le renforcement des capacités des forces de sécurité dans la prévention et la lutte contre le grand banditisme, la criminalité, le terrorisme entre autres.
Pour l’année 2014, le programme d’activités du MATS sera exécuté conformément aux politiques et stratégies du gouvernement en matière de développement telles que la SCADD, la SNSI. Ce sont essentiellement des actions de renforcement des capacités organisationnelles et opérationnelles des structures centrales et déconcentrées. En outre, il s’agira pour le MATS de coordonner et de créer des cadres propices de promotion de la paix tant au niveau national que régional, de lutter contre le grand banditisme, la criminalité, l’insécurité urbaine et le terrorisme.
Le premier CASEM de l’année 2014 du MATS s’est tenu sous le thème « L’administration du territoire dans une société en pleine mutation : défis et perspectives ». A ce sujet, le premier responsable du département, Jérôme Bougouma a affirmé que les gouverneurs, hauts-commissaires et préfets assurent l’autorité du territoire dans le pays. Pour ce faire, a-t-il ajouté, il faut leur rappeler les principes qui fondent la république, notamment l’impartialité, les droits fondamentaux, les libertés de réunion, de manifestation et d’association, etc. Pour lui, l’objectif visé est que ces derniers puissent, au quotidien, accomplir leurs missions en toute efficacité et surtout pour que l’autorité de l’Etat soit progressivement rétablie sur l’ensemble du territoire national.
« Il y a une distorsion entre le temps de l’administration qui est long pour élaborer et mettre en œuvre nos programmes et le temps des populations surtout les jeunes qui est plus immédiat. Chaque fois qu’il y a des manifestations violentes, c’est que les populations ont réclamé pendant longtemps une prestation que nous avons pris du temps à réaliser », a expliqué M. Bougouma. Et de préciser que c’est la raison pour laquelle, il a été demandé à l’ensemble du personnel d’’être davantage à l’écoute des populations. Lorsque les gens se plaignent, a confié le ministre Bougouma, l’autorité sur place doit rendre compte, suivre et s’assurer que tout est pris en compte. « Lorsqu’on ne peut pas le faire rapidement, il faut expliquer aux populations les raisons qui font qu’il y a des blocages. Le temps où l’administrateur civil se contente de rédiger les rapports est révolu », a-t-il conclu.

Souaibou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr

 Commentaires