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Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP) : la vitrine politique des démissionnaires du CDP
Publié le lundi 27 janvier 2014   |  FasoZine


Politique
© LeFaso.net par Bonaventure Paré
Politique : les démissionnaires du CDP créent le MPP
Samedi 25 janvier 2014. Ouagadougou. Les démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) ont créé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) au terme d`une assemblée générale constitutive


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Roch Marc Christian Kaboré à la présidence du parti, Salif Diallo premier vice président chargé de l’orientation politique, Simon Compaoré deuxième vice président chargée de l’extérieur et Clément Sawaodogo, secrétaire général. Telle est la composition principale du Bureau exécutif national du Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP) issue de l’assemblée générale constitutive du parti des démissionnaires du parti présidentiel (CDP), tenue ce samedi 25 janvier 2014 à Ouagadougou. Ayant pour ligne politique la sociale démocratie, le MPP est un parti se réclamant de l’opposition politique burkinabè.

La maison du peuple de Ouagadougou a refusé du monde pour la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale constitutive du nouveau parti qui s’est tenue l’après midi de ce Samedi 25 janvier 2014. L’honneur est revenu à Clément Sawadogo de livrer le contenu des travaux de cette AG aux nombreux militants qui ont fait massivement le déplacement. On retiendra essentiellement de son "oral" que le nouveau parti s’appelle MPP et est de tendance socio-démocrate.

«Après une profonde analyse fondée sur les aspirations profondes et légitimes du peuple burkinabè à l’expression d’une démocratie véritable, à la justice sociale, à l’alternance et au développement partagé, les démissionnaires du CDP ont décidé d’aller au delà de la simple démission en tenant cette AG afin de proposer un nouveau contrat politique et de nouvelles perspectives au peuple burkinabè», a laissé entendre le désormais secrétaire général du MPP.

Se proposant de faire de la démocratie interne l’’essence de la formation politique, le parti est structuré de la manière suivante: le comité au niveau du village et du secteur, la sous section au niveau de la commune et de l’arrondissement. La section au niveau provinciale, la fédération au niveau régional, le bureau politique national au niveau national et le bureau exécutif national (BEN) comme organe exécutif.

A l’issue donc de cet Assemblée générale, les 117 participants (tous démissionnaires du CDP) à cette rencontre ont statué sur le manifeste du parti, ses statuts et règlements intérieurs. En attendant la tenue du Congrès qui devra se tenir dans une échéance de trois mois, les participants ont élu les membres du BEN provisoire de 43 membres. Et sans surprise, tous les trois ex ténors du CDP y occupent les postes stratégiques. Roch Marc Christian Kaboré à la présidence, Salif Diallo et Simon Compaoré occupent respectivement la première et la deuxième vice présidence. Outre cela, la troisième et la quatrième vice présidence reviennent à Jean Marc Palm et Adama Maria Gorretti tant disque le secrétariat général échoit à Clément P. Sawadogo, ancien ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité.

Le MPP dont l’emblème provisoire est constitué du soleil, de l’eau, et d’une arborescence, est farouchement opposé à la modification de l’article 37 de la constitution limitant à deux quinquennats consécutifs le nombre de mandats présidentiels, à la mise en place du Sénat et à la politique actuelle du gouvernement, à en croire son manifeste rendu public par M. Sawadogo.

«Force est de constater que depuis ces dernières années, le Congrès pour la démocratie et le Progrès traverse une crise profonde et fait balancer dangereusement notre destin entre deux lignes opposées. Celle de l’approfondissement de la démocratie et donc du progrès socioéconomique partagé et du renforcement de la cohésion nationale contre celle de la patrimonialisation du pouvoir», a affirmé le leader du MPP, Roch Marc Christian Kaboré, ex patron du CDP et de l’Assemblée national. Tout en dénonçant l’entêtement du CDP quant à l’accomplissement jusqu’au-boutiste de ses idées qui sont aux antipodes des aspirations du peuple, Roch Marc Christian kaboré a tenu à s’excuser de ses erreurs du passé et de celles de ses camarades. «Nous tenons à réaffirmer notre part de responsabilité individuelle et collective dans les insuffisances et les dérives que nous dénonçons tout comme nous sommes comptables du bilan positif. Nous reconnaissons et nous assumons cette responsabilité et nous nous engageons à nous amender devant le peuple burkinabè… » A-t-il indiqué.

Par ailleurs, le MPP qui se veut un parti de rupture, «de type nouveau, né de l’incitation populaire massive qui vient en réponse à une demande de la population», se positionne comme un parti de l’opposition. Il entend lutter aux cotés du chef de file de l’opposition et auprès des autres partis de l’opposition politique à l’avènement de l’alternance et d’une politique de développement véritable pour l’ensemble des Burkinabè. Le soutien de l’opposition au nouveau parti s’est manifesté à travers la présence dans les tribunes officielles de Me Bénéwendé Sankara, président de l’UNIR/PS, de Arba Diallo du PDS/Metba, de Saran Sérémé du PDC, de Norbert Michel Tiendrébéogo du FFS, sans oublier que le chef de file de l’opposition politique y était représenté.

Ayant pour devise, Démocratie-Egalité-Progrès, le MPP tiendra son tout premier congrès dans trois mois.



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