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Budget de l’Etat, gestion 2014: Une prévision de 3,3 milliards de F CFA pour les Hauts-Bassins
Publié le samedi 25 janvier 2014   |  AIB


Budget
© aOuaga.com par Séni Dabo
Budget de l`Etat 2014 : c`est parti pour la campagne d`information
Jeudi 9 janvier 2014. Ouagadougou. Le ministère de l`Economie et des Finances a organisé un déjeuner de presse pour lancer la campagne d`information et de communication sur le budget de l`Etat, gestion 2014. Photo : Amadou Sangaré, directeur général du budget


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Bobo-Dioulasso - Le ministère de l’Economie et des Finances a présenté, le lundi 20 janvier 2013 à Bobo-Dioulasso, les grandes lignes du budget de l’Etat, gestion 2014. Il a également évoqué avec les structures déconcentrées et décentralisées de l’Ouest, les innovations en matière de mobilisation de ressources et d’exécution des dépenses.

Le budget de l’Etat, gestion 2014 du Burkina Faso adopté le samedi 21 décembre 2013 par l’Assemblée nationale, a été présenté le lundi 20 janvier 2014 aux structures déconcentrées et décentralisées, aux Etablissements publics de l’Etat, au secteur privé et à la société civile de la cité de Sya. Il s’élève à 1 664 876 608 000 F CFA en recettes et 1 833 481 020 000 F CFA en dépenses. Pour la région des Hauts-Bassins, les prévisions budgétaires sont de l’ordre de 3 300 383 444 F CFA. A travers une communication axée sur les grandes orientations du budget de l’Etat gestion 2014, le directeur générale (DG) du budget, Amadou Sangaré a expliqué que les recettes totales enregistrent une hausse de 11,44% par rapport aux prévisions de 2013. Elles se décomposent en recettes ordinaires de 1295 832 276 000 F CFA qui ont connu une hausse de 20,74% et en recettes extraordinaires de 369 044 332 000FCFA en baisse de 12,28% par rapport à 2013. Les dépenses totales sont également en hausse de 10,79% par rapport aux prévisions de 2013 et se décomposent en dépenses courantes de 963 697 693 000FCFA et dépenses en capital : 869 783 327 000 F CFA en hausse de 6,46%. L’épargne budgétaire s’établit à 332 134 583 000 F CFA contre 235 244 170 000 F CFA au titre des prévisions initiales de 2013. Le besoin de financement est de 168 604 412 000 F CFA contre 161 036 050 000 F CFA pour le budget initial de 2013. Il a également énuméré les choix stratégiques en matière de ressources et de dépenses.

La discipline pour éviter les dérapages

A cet effet, il est préconisé la prudence dans la gestion des dépenses, de même qu’une stricte discipline de l’ensemble des acteurs de la chaine de dépenses afin de prévenir tout dérapage de nature à fragiliser les équilibres macro-économiques. En matière de ressources, il est prévu la mobilisation optimale du potentiel fiscal, la contribution des partenaires publics et privés, l’amélioration du contrôle, de la performance et du rendement des services ainsi que la mise en place d’un système de veille approprié qui permette de suivre l’évolution des financements extérieurs. Dans sa seconde communication, le directeur général du budget a expliqué que la reforme des domaines de la mobilisation des recettes et l’exécution de la dépense publique vise à rationnaliser le circuit de traitement de la dépense publique pour une réduction significative des délais de paiement. Il est prévu la redéfinition claire du rôle des différents acteurs que sont les administrateurs de crédits, les contrôleurs financiers, les ordonnateurs délégués et les comptables. Le budget 2014, à entendre Amadou Sangaré, est bâti autour des domaines stratégiques que sont le renforcement des piliers de la croissance, la consolidation des acquis sociaux, la promotion de la gouvernance administrative, locale, économique et du civisme, le renforcement de la défense du territoire national et de la sécurité intérieure. La cérémonie a pris fin par la remise au gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan, d’un CD du budget 2014 par Mamadou Sangaré. Celui-ci, dans son discours d’ouverture, a affirmé que le budget de l’Etat est la traduction chiffrée des intentions de l’exécution en matière de développement économique et social. « Il est l’instrument qui assure une fonction de redistribution sociale et de croissance économique à travers son action sur l’activité économique nationale », a-t-il déclaré.


Wurotèda Ibrahima SANOU

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