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Sidwaya N° 7588 du 24/1/2014

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Brigade de gendarmerie de Boulmiougou: arrestation de présumés voleurs d’engins à 2 roues
Publié le vendredi 24 janvier 2014   |  Sidwaya




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La brigade de gendarmerie de Boulmiougou a arrêté, mi-juin 2013, un groupe de présumés bandits spécialisés dans le vol d’engins à 2 roues à Ouagadougou.

Au cours du dernier trimestre de l’année 2013, la Brigade ville de gendarmerie de Boulmiougou a enregistré de nombreuses plaintes relatives au vol d’engins à deux roues. A chaque fois, il est fait état de ce que des engins, bien que fermés à clé, sont néanmoins dérobés. Au cas où la victime surprend les malfrats en flagrant délit, ceux-ci le « tiennent en respect » avec des pistolets automatiques, afin de quitter le lieu des faits avec l’engin, sous le regard impuissant du propriétaire légitime terrifié. La récurrence des cas a amené l’adjudant chef-major Kader Zouré, commandant de la Brigade Ville de gendarmerie de Boulmiougou et ses hommes, à ouvrir une enquête afin de démanteler le réseau. Le 10 janvier 2014, ils ont reçu l’information selon laquelle des individus de moralité douteuse habiteraient la zone non lotie du quartier Zongo. La source précise que ce sont des jeunes sans occupation mais roulant sur des vélomoteurs de type Exiter et Spark RX (ces engins ont la particularité de coûter très cher -plus de 1 000 000 de francs- et de rouler très vite). Le 11 janvier 2014, les gendarmes parviennent à interpeller les nommés Moussa Ouédraogo dit « Sia », Ouédraogo Harouna dit « Master » à leur domicile. Au cours de l’opération, les sus-nommés se sentant encerclés, ont jeté par la fenêtre, des pistolets factices qui, selon eux, leur servaient à intimider les propriétaires d’engins. Les gendarmes ont procédé à une perquisition et ont pu saisir deux (02) vélomoteurs dont une Exiter et une Nano neuve qu’ils étaient en train de démonter. Une fausse clé et divers matériels ont été également saisis. Interrogés sur la provenance des engins, ils déclarent que la Exiter a été volée à Kampti et la Nano au quartier Tampouy de Ouagadougou. Ils ont par la même occasion confié qu’un autre vélomoteur Nano original a été volé à Kampti, en même temps que l’Exiter et qu’il se trouverait sur le site d’or de Taparko avec un certain Michel Bargo par l’entremise de Jacques Sawadogo, « le mécanicien ». Leur coauteur, du nom de Mahamoudou Ouédraogo, a été dénoncé et interpellé. Ensuite, c’est au tour de Michel Bargo et Jacques Sawadogo d’être interpellés. Le vélomoteur recelé est saisi, ainsi qu’une clé « passe-partout » dont les auteurs se servaient pour commettre leur forfait. C’est un groupe de malfrats qui utilise habituellement une fausse clé pour ouvrir les engins qu’ils convoitent. Après avoir débloqué le « cou », ils font un branchement direct des fils de contact et parviennent à le démarrer pour disparaître. Au cas où ils sont surpris par le propriétaire, ils utilisent des pistolets pour intimider leurs victimes. Lorsque l’engin est volé à Ouagadougou, ils prennent le soin d’enlever la plaque d’immatriculation et de changer les capots, afin de le vendre aux receleurs, généralement des orpailleurs. A ce jour, 6 personnes ont été interpellées pour « association de malfaiteurs et vol aggravé » ; cinq (5) vélomoteurs volés saisis dont trois (3) directement des mains de Moussa Ouédraogo dit Sia, Arouna Ouédraogo dit Master, Mahamoudou Ouédraogo et leurs receleurs, Michel Bargo et Jacques Sawadogo. Le quatrième a été abandonné par des délinquants en fuite, deux jours avant l’arrestation des malfrats, objet de l’enquête mais dont le mode opératoire laisse penser qu’il s’agit d’eux. Le cinquième engin a été saisi des mains de Hamado Constant Ouédraogo qui a déclaré aux gendarmes l’avoir volé à Kongoussi. Il est à noter que ce sont des engins d’origine non immatriculés. Cet état de fait rend difficiles les recherches, d’autant plus qu’après le vol, les victimes n’ont pas fait de déclaration aux services de police et de gendarmerie. Néanmoins, les recherches se poursuivent dans les différents fichiers, afin de retrouver les propriétaires légitimes des engins saisis. Ceux qui pourraient reconnaître leurs engins sont invités à se rentre à la Brigade ville de Boulmiougou. En tous les cas, les forces de l’ordre et de sécurité invitent la population à poursuivre la collaboration.

Sidgomdé

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