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Le Burkina a un « profond respect » pour les mouvements maliens d’idéologie islamiste
Publié le vendredi 2 novembre 2012   |  AIB


Djibrill
© Autre presse par DR
Djibrill Bassolé, chef de la diplomatie burkinabè et médiateur délégué dans la crise malienne


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Léo - Le Burkina Faso a déclaré avoir un « profond respect » pour tous les mouvements d’idéologie islamiste qui existent au Mali, jeudi à Léo (165 km au sud de Ouagadougou).

Interrogé sur le Mali, le chef de la diplomatie burkinabè et médiateur délégué dans la crise malienne, Djibrill Bassolé, a déclaré que le Burkina Faso a un « profond respect » à l’endroit de toutes les parties en conflit au Mali et précisément pour les groupes islamistes.

Pour lui, le problème « délicat » au Mali n’est pas l’islamisme mais la lutte contre le terrorisme. « Je précise bien la lutte contre le terrorisme et non pas la lutte contre les mouvements islamiques » a-t-il insisté.

Il a indiqué la Médiation de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), assurée par le président Blaise Compaoré, travaille donc à ce qu’ « au moins » les mouvements armés touaregs renoncent à leurs projets d’indépendance et participent à des élections qui pourront consacrer la réunification définitive du pays.

« La question n’est pas de déclarer la guerre contre ses islamistes, la question est de mettre hors d’état de nuire des groupes qui ont choisi la terreur et le crime organisé pour atteindre leurs objectifs », a précisé le ministre Bassolé.

Considérant le Mali comme « un acteur et un partenaire extrêmement important » dans le processus d’intégration ouest africaine, M. Bassolé a expliqué que le Burkina dans son rôle de médiateur et de voisin, souhaite non seulement le retour de la paix au Mali, mais aussi la suppression des « causes profondes » qui ont amené la fragilisation du tissu institutionnel et social dans le pays.

« De manière concrète, le Burkina compte poursuivre sa médiation pour amener les mouvements armés touaregs à revenir sur leur projet d’indépendance, à admettre que le Mali redevienne Un et indivisible et à participer à des élections.

« Nous restons convaincus que pour aboutir à une paix durable au Mali, il nous faut justement travailler à réunifier le pays sur le un plan politique et à réconcilier les Maliens », a-t-il dit.

Dans la gestion de la crise au Mali, née de revendications politiques et religieuses, le Burkina prône l’option politique combinée l’option militaire, contrairement à d’autres acteurs qui préfèrent la dernière option.

AMK

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