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Politique : des partis de la majorité et de l’opposition créent un front républicain
Publié le jeudi 23 janvier 2014   |  aOuaga.com


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© aOuaga.com par A.O
Politique : des partis de la majorité et de l`opposition créent un front républicain
Jeudi 23 janvier 2014. Ouagadougou. Une quarantaine de partis politiques de la majorité présidentielle et de l`opposition ont créé un front républicain qui a été présenté aux journalistes lors d`une conférence de presse


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Des partis de la majorité et de l’opposition ont porté sur les fonts baptismaux le Front républicain (FR) le 23 janvier 2014 à Ouagadougou. Le regroupement auquel ont adhéré pour le moment une quarantaine de partis a été présenté le même jour aux journalistes au cours d’une conférence de presse.


L’information initiale donnée était que c’est le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) qui organisait une conférence de presse pour se prononcer sur la situation nationale caractérisée par des démissions en son sein et la journée nationale de protestation de l’opposition le 18 janvier dernier contre la mise en place du Sénat et la modification de l’article 37 de la Constitution. Mais à l’arrivée quelle ne fut la surprise des journalistes de voir dans la salle et au présidium des responsables d’autres partis politiques pour une conférence de presse du parti au pouvoir. Si la présence de leaders de partis comme Toussaint Able Coulibaly de l’Union pour la république (UPR), de Amadou Demdioda Dicko de la Convention des forces démocratiques du Burkina (CFD/B) ou bien de Maxime Kaboré du Parti indépendant du Burkina (PIB) pouvait se comprendre parce qu’étant qui de la majorité présidentielle, qui de la mouvance ou bien soutenant le chef, celle d’autres responsables de partis avait de quoi intriguer. C’est le cas, par exemple de Me Hermann Yaméogo de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) ou de Alain Zoubga de l’Autre Burkina bien qu’ils soient au gouvernement. Tout ce monde est là non pas pour une conférence de presse du CDP qu’ils seraient venus soutenir au regard de la situation mais venait de participer à une assemblée générale constitutive du Front républicain (FR). Et la presse a été conviée après environ une heure d’attente sur l’heure initiale donnée (10h) pour se faire entendre annoncer la nouvelle de la naissance de ce front et, ensuite, porter l’information à la connaissance de l’opinion. C’est Michel Ouédraogo, responsable du service Communication du CDP qui a lu la déclaration liminaire.

Dans celle-ci, il ressort que c’est pour éviter à notre pays de compromettre sa stabilité et son avenir que des partis politiques "soucieux de la promotion des valeurs républicaines, ont convenu de mettre en place une plateforme de concertation et d’actions collégiales sur des questions essentielles de la nation". Il est ressort également que le Front républicain se veut un regroupement de partis politiques de la majorité et de l’opposition qui poursuit un but et des objectifs de renforcement de la démocratie et des institutions. Dans le Document constitutif du Front républicain distribué à la presse, il est écrit que le nouveau-né est un cadre de dialogue, de concertation et d’actions des partis politiques dans le but de renforcer la démocratie, défendre les principes républicains et préserver la paix sociale.

Pour son fonctionnement, le front s’est doté d’une instance d’orientation qui est l’Assemblée générale des dirigeants des partis membres et d’une coordination nationale qui est une instance exécutive de 14 membres. Un autre document également distribué et intitulé "Règlement de fonctionnement du Front républicain" renseigne que le mandat des membres de la coordination est de 1 an, qu’elle est composée sur une base paritaire et se réunit sous la présidence de 2 co-présidents.

Dans les échanges avec les journalistes, Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national du CDP, dira que le Front républicain n’est pas un parti politique et chaque membre y conserve sa liberté. Me Hermann Yaméogo de l’UNDD ajoutera que la question du Front républicain ne date pas d’aujourd’hui et avait même été posée au temps du Front populaire. Il a aussi précisé que le Front n’a pas été créé en réponse à quelque chose comme on pourrait le penser au regard de l’actualité socio-politique nationale.

La notion de partis d’opposition qui se retrouvent avec la majorité dans un cadre est beaucoup revenue dans les questions au point de mettre hors d’eux-même Ram Ouédraogo, président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), et Alain Zoubga. Le premier cité a laissé entendre que parmi les membres du Front républicain il y a des leaders historiques de l’opposition qui se sont battus même pour que celle-ci ait un statut.

Le Sénat et l’article 37 de la Constitution se sont invités dans les débats bien que les animateurs de la conférence de presse avaient souhaité que l’on parlât plus du nouveau cadre.Sur ces questions, ils n’ont rien dit d’autre que ce que l’on a l’habitude d’entendre à savoir que le Sénat a été constitutionnalisé et doit être mis en place, qu’il participe au renforcement de la démocratie. Ou encore, et concernant l’article 37 de la Constitution, que rien ne l’interdit de le réviser, qu’il faut recourir au peuple souverain pour qu’il tranche, etc.


Séni DABO

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