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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Lutte contre le banditisme: un réseau de 6 voleurs présumés démantelé
Publié le jeudi 23 janvier 2014   |  L’Express du Faso




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La brigade ville de gendarmerie de Boulmiougou, à Ouagadougou, a encore porté un coup dur au milieu du banditisme. En effet, elle vient de mettre hors d’état de nuire, 6 voleurs présumés d’engins. C’est ce qui ressort d’un document que nous avons pu consulter sur le sujet.

Au cours du dernier trimestre de l’année 2013, la brigade ville de gendarmerie de Boulmiougou a enregistré de nombreuses plaintes relatives au vol d’engins à deux roues. Chaque fois, il est fait état de ce que les engins bien que fermés à clé, sont néanmoins dérobés. Au cas où la victime surprend les malfrats en flagrant délit, ceux-ci le menacent avec des pistolets automatiques pour s’enfuir avec l’engin, sous le regard impuissant du propriétaire terrifié.

La récurrence des cas a amené l’Adjudant-chef major Kader Zouré, commandant de la Brigade Ville de gendarmerie de Boulmiougou et ses hommes, à ouvrir une enquête afin de démanteler le réseau. Le 10 janvier 2014, ils ont reçu l’information selon laquelle des individus de moralité douteuse habiteraient la zone non-lotie du quartier Zongo. Des jeunes sans occupation, mais roulant sur des motos de type EXITER et SPARK RX. Ces engins coûtent très cher -plus de 1.000.000 de francs- et roulent très vite.

Le 11 janvier 2014 les gendarmes parviennent à interpeller les nommés Moussa Ouédraogo dit « Sia », Harouna Ouédraogo dit « Master » à leur domicile. Au cours de l’opération, se sentant encerclés, ils jettent par la fenêtre des pistolets factices qui servaient à intimider les propriétaires d’engins. Les gendarmes procèdent à une perquisition et mettent la main sur 2 vélomoteurs dont une EXITER et une NANO neuve que les délinquants étaient en train de dépiécer. Une fausse clé et divers matériels ont été également saisis. Interrogés sur la provenance des engins, les présumés voleurs déclarent que l’EXITER a été volée à Kampti (Poni) et la NANO au quartier Tampouy de Ouagadougou. Ils ont par la même occasion confié qu’un autre vélomoteur NANO original, a été volé à Kampti en même temps que l’EXITER. Cet engin se trouverait sur le site d’or de Taparko avec un certain Michel Bargo, par l’entremise de Jacques Sawadogo « le mécanicien ». Leur co-auteur du nom de Mahamoudou Ouédraogo a été dénoncé et interpellé. Ensuite, c’est autour de Michel Bargo et Jacques Sawadogo d’être interpelés. Le vélomoteur recelé est saisi ainsi qu’une clé « passe-partout » dont les auteurs se servaient pour commettre leur forfait.

C’est un groupe de malfrats qui utilise habituellement une fausse clé pour ouvrir les engins qu’ils convoitent. Après avoir débloqué le cou, ils font un branchement direct des fils de contact et parviennent à le démarrer pour disparaitre. Lorsque l’engin est volé à Ouagadougou, ils prennent le soin d’enlever la plaque d’immatriculation et de changer les capots afin de le vendre aux receleurs, généralement des orpailleurs.

A ce jour, 6 personnes ont été interpelées pour « association de malfaiteurs et vol aggravé » ; 5 vélomoteurs volés saisis dont 3 directement des mains de Moussa Ouédraogo dit Sia, Harouna Ouédraogo dit Master, Mahamoudou Ouédraogo et leurs receleurs Michel Bargo et Jacques Sawadogo. Le quatrième a été abandonné par des délinquants en fuite deux jours avant l’arrestation des malfrats objet de l’enquête mais dont le mode opératoire laisse penser qu’il s’agit d’eux. Le cinquième engin a été saisi des mains d’Hamado Constant Ouédraogo qui a déclaré aux gendarmes l’avoir volé à Kongoussi.

Il convient de noter que ce sont des engins d’origine, non-immatriculés. Cet état de faits rend difficiles les recherches, d’autant qu’après le vol, les victimes n’ont pas fait de déclaration aux services de Police et de Gendarmerie. Néanmoins, les recherches se poursuivent dans les différents fichiers afin de retrouver les propriétaires légitimes des engins saisis.

Ceux qui pourraient reconnaître leurs engins sont invités à se rentre à la Brigade ville de Boulmiougou.

Les « Pandores » invitent la population à poursuivre la collaboration avec les forces de sécurité, afin de venir à bout de grande délinquance ; ils demandent aux citoyens de procéder à l’immatriculation systématique de leurs engins et de faire une déclaration de vol le cas échéant, et exhortent la population à s’abstenir d’acheter les engins sans papiers et à dénoncer tout cas suspect.

Aly KONATE

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