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Burkina : Quand le politique fait preuve de responsabilité
Publié le lundi 20 janvier 2014   |  Burkina 24


Marche-meeting
© aOuaga.com par A.O
Marche-meeting de l`opposition : des milliers de personnes dans la rue à Ouagadougou
Samedi 18 janvier 2014. Ouagadougou. Des milliers de personnes ont marché dans les rues dans le cadre de la Journée nationale de protestation de l`opposition contre le Sénat et la modification de l`article 37 de la Constitution


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Pour la troisième fois, l’opposition politique burkinabè a protesté dans la rue. Pour la deuxième fois, cette manifestation s’est passée dans le calme, sans qu’un lampadaire ne soit cassé, que le sang ne soit versé ou qu’un manifestant ne se retrouve en prison.

Ceci force l’admiration à l’endroit des acteurs de l’opposition politique burkinabè qui ont su encadrer ces marches. Ces manifestations pacifiques sont loin des violences et des protestations destructrices constatées dans d’autres pays ou même au Burkina, pour peu qu’on remonte dans l’histoire.

Cette volonté de rester dans le cadre républicain et de ne pas verser dans l’anarchie s’est senti dans les discours prononcés lors du meeting du 18 janvier 2014 à Ouagadougou, qui donnent la mesure du sens de la responsabilité des leaders de l’opposition.

« Nous ne brûlerons pas notre pays », a assuré Saran Sérémé, présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC).

Il n’y aura pas de « guerre civile » au Burkina

« C’est le lieu pour moi de rassurer tous les pays frères, les partenaires et les amis du Burkina, que contrairement à une propagande savamment distillée, le changement n’entrainera ni chaos, ni recul, ni instabilité et encore moins une guerre civile, car notre peuple est mature, et ses leaders politiques ont le sens de la patrie », a également déclaré Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique.

Les acteurs de cette protestation pacifique réussie sont également ces milliers de Burkinabè qui ont battu le pavé dans plusieurs régions du Burkina. A Ouagadougou, ce sont les marcheurs eux-mêmes qui appelaient à ne pas « casser ».

Ceci explique la conviction du chef de file de l’opposition qui assure « à tous ceux qui s’inquiètent de la stabilité de notre pays en cas de changement, […] que la stabilité du Burkina ne dépend pas du savoir-faire d’un seul individu, mais plutôt de l’engagement et de la maturité de notre peuple ».

Un peuple mûr donc. Mais aussi en face un gouvernement qui accepte les règles de la démocratie et s’abstient de refuser, comme constaté ailleurs, à tout bout de champ toute demande de manifestation de la part de l’opposition.

C’est connu, refusez le droit aux gens de manifester et ils prendront eux-mêmes ce droit, avec toutes les dérives qui pourront en découler.

Le Burkina n’a pas besoin de brûler pour que triomphe la démocratie

Il est important que cette disposition d’esprit demeure intacte de part et d’autre des acteurs politiques du Burkina. Important de garder à l’esprit que le Burkina ne sera que ce que les Burkinabè auront décidé qu’il devienne.

Important de savoir que le Burkina n’a pas besoin de brûler pour que triomphe la démocratie.

Le Président du Faso, Blaise Compaoré, le 31 décembre 2013, déclarant qu’il « mesure l’ampleur de la responsabilité qui est la [sienne] dans la préservation de la stabilité sociale et de l’unité nationale », a dit ceci : « Je puis vous rassurer que le principal motif qui fonde toute mon action est de léguer à la postérité, une société bâtie sur un socle de stabilité et tournée vers le progrès ».

» » » Lire aussi : Marche de l’opposition : Le gouvernement déclare « sa bonne disposition au dialogue »

Le 18 janvier 2014, Zéphirin Diabré, Chef de file de l’opposition, prenait l’engagement d’assurer que « c’est le lieu pour moi de rassurer tous les pays frères, les partenaires et les amis du Burkina, que […] le changement n’entrainera ni chaos, ni recul, ni instabilité et encore moins une guerre civile (…) ».

L’histoire jugera chacun selon ses actes.

Burkina 24

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