Marche-meeting de l’opposition politique : Analyse de ténors à l’issue de la manifestation #aOuaga

Politique

Marche-meeting de l’opposition politique : Analyse de ténors à l’issue de la manifestation

Publié le lundi 20 janvier 2014 | Sidwaya

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Assemblée nationale : Les adieux de Roch Marc Christian Kaboré au personnel du parlement

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CDP: communiqué de presse suite à la séance ordinaire du 6 janvier

- 8/1/2014

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Activités des partis politiques 2014

Roch Marc Christian Kaboré, démissionnaire du CDP : "Rien ne sera plus comme avant. Il est évident qu’aujourd’hui, de plus en plus, les Burkinabè prennent conscience que nous devons changer de politique. Mais, il faut noter le calme et la sérénité avec lesquels la marche s’est déroulée, malgré le monde qu’il y avait. Cela voudrait dire que ce que les Burkinabè recherchent, c’est la paix. De ce point de vue, nous avons tous intérêt à savoir raison garder pour sauvegarder la paix sociale, l’unité du peuple burkinabè et préserver les acquis que nous avons eus en matière de développement et de démocratie. Si nous ne sommes pas entendus, nous aviserons. Le combat se mène dans un cadre démocratique, dans la république et le peuple avisera en temps opportun. Je pense que notre position qui était de quitter le parti majoritaire a permis au peuple de nous reconsidérer dans une autre dimension. Désormais, nous sommes censés rouler ensemble pour les combats futurs".

Saran Séré/Sérémé, présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC) :
"La marche-meeting a été extraordinaire. C’est la volonté du peuple pour le changement en 2015. Cette volonté s’est manifestée par la non-violence mais en toute responsabilité. Nous espérons que les autorités vont, enfin, comprendre que la relecture de l’article 37 n’est pas la volonté du peuple".

Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) :
"La forte mobilisation du peuple ce jour traduit son opposition à la mise en place du Sénat, le référendum et la modification de l’article 37. Tout comme Ouagadougou, la mobilisation a été la même à Bobo-Dioulasso, à Yako et partout au Burkina Faso. Aucun édifice n’a été touché encore moins une ampoule et la démocratie n’en demande pas mieux. La population est sortie pour manifester son patriotisme. Nous ne devrons plus avoir peur pour manifester notre mécontentement en restant intègres. Aujourd’hui, beaucoup de membres du CDP sont dans nos rangs".

Propos recueillis par
Paténéma Oumar OUEDRAOGO

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