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Siao 2012: «Artisanat ne doit pas rimer avec procédures artisanales»
Publié le vendredi 2 novembre 2012   |  FasoZine


Ouverture
© aOuaga.com par AO
Ouverture de la 13ème édition du Salon international de l`artisanat de Ouagadougou (SIAO)
Samedi 27 octobre 2012.Ouagadougou


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Lancé le 27 octobre dernier, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (Siao) tourne à plein régime. Mais malgré une organisation qui se veut de plus en plus professionnelle, le Salon fait encore face cette année à des difficultés dans l’attribution des stands. Il a même dû refuser une quarantaine d’artisans.

En tout 563 stands sont attribués, sur 603 demandes, soit 93,36 % de demandes satisfaites. Le Siao 2012 a donc refusé 40 artisans dont certains viennent de la Guinée, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie ou du Niger. Le Commissariat général du salon (CGS) impute ces désagréments aux artisans. Tout serait parfait, affirme le CGS, si certains d’entre eux s’y étaient pris à temps. «Sans prévenir l’administration du Siao, sans avoir réservé de stand, sans avoir payé les droits y afférents, ils arrivent et, séance tenante, demandent ou exigent même qu’on leur trouve des stands», déplore Abdoulaye Zongo, le directeur général du Siao. «Artisanat ne doit pas rimer avec procédures artisanales. Sinon il est fort à parier que l’émergence économique ne pourra être au rendez-vous en Afrique», ajoute t-il. Et d’expliquer que le Salon a pourtant déployé des efforts pour communiquer sur le sujet, notamment lors de ses visites dans les différents pays, mais aussi à travers des réseaux comme le Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain. «C’est le lieu d’en appeler encore une fois à une meilleure organisation des artisans de sorte à éviter les situations désobligeantes et contraignantes», conclut-il.

Pour le reste, le CGS assure que l’édition se déroule convenablement. La sécurité veille au grain. Des patrouilles nocturnes et diurnes sont organisées par la police nationale, la Brigade anti criminalité, la Compagnie républicaine de sécurité et la police municipale. Quelques plaintes sont enregistrées. Les efforts de la sécurité ont conduit en cage sept personnes suspectées d’être impliquées dans des cas de vol. La police a dû parfois aussi intervenir pour mettre fin à des rixes ou interpeller des personnes pour ivresse. Le cas le plus troublant est cette histoire de disparition d’enfant heureusement vite résolue, confie le commissaire Michel Ki, patron de la commission Sécurité.

La battue pour déloger les marchands ambulants et clandestins s’organise elle aussi. Une soixantaine de volontaires y consacrent tous leurs efforts, aux côtés de la police municipale. Mais Abdoulaye Zongo prévient: la lutte contre cette concurrence déloyale ne sera efficace qu’avec la pleine coopération des artisans eux-mêmes. Le CGS suspecte en effet certains exposants d’introduire ou d’héberger les affaires des marchands ambulants dans leurs stands. Ces derniers entrent alors les bras vides à l’intérieur du Siao (évitant ainsi de se faire pendre par la police qui fouille les gros sacs à l’entrée), récupèrent leurs biens et se lancent dans une chasse au chaland. Ce qui peut poser préjudice à ceux qui occupent régulièrement des stands.

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