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Sidwaya N° 7579 du 10/1/2014

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Ministère de la Communication: 23 agents admis à la retraite
Publié le lundi 13 janvier 2014   |  Sidwaya




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Le ministère de la Communication a organisé, le vendredi 10 janvier 2014 à Bobo-Dioulasso, sa cérémonie de présentation de vœux. Elle a été marquée par la remise de présents à 23 agents admis à la retraite en 2013.

Le personnel du ministère de la Communication a présenté ses vœux du nouvel an, le samedi 10 janvier 2014 à Bobo-Dioulasso, à son premier responsable, Alain Edouard Traoré. Le secrétaire général du ministère, Adama Barro, a souhaité que la nouvelle année permette au département de relever de nouveaux défis. Il a rappelé les initiatives prises en 2013 en matière de Communication et qui ont permis de donner de la visibilité à plusieurs événements nationaux et internationaux. « De nombreuses initiatives ont permis de vulgariser les décisions gouvernementales, de promouvoir les politiques publiques, afin de contribuer à une meilleure visibilité », a-t-il fait savoir. Ainsi, au titre du Service d’information du gouvernement (SIG), a révélé Adama Barro, 39 comptes-rendus de Conseils des ministres, 18 émissions de radio et de télévision, 30 émissions sur le dialogue avec le gouvernement, 6 communiqués de presse sur l’action gouvernementale ont été produits et diffusés par les médias publics et privés durant l’année écoulée. A sa suite, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré a rappelé que l’année 2013 a été marquée par une effervescence sociopolitique, consécutive à l’annonce de la mise en place du Sénat et à une éventuelle révision de l’article 37 de la Constitution. Une crise au cours de laquelle les médias ont été régulièrement mis sur le banc des accusés, comme des amplificateurs des crises. Au vu de la responsabilité qui leur incombe pour la stabilité nationale, il a invité les journalistes à inverser la tendance, pour devenir des amplificateurs de la paix sociale. « Nous devons placer la nouvelle année sous le sceau de la dynamisation de la communication au service du développement du Burkina Faso », a-t-il recommandé. Pour Alain Edouard Traoré, l’ampleur des nouveaux défis à relever au cours de la nouvelle année oblige les agents de la communication à une remise en cause dans leurs comportements professionnels et sociaux. La cérémonie de présentation de vœux a également été marquée par une remise de cadeaux à 23 agents issus des Editions Sidwaya, de la Radiodiffusion Télévision du Burkina et de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), en fin de carrière. Alain Edouard Traoré a rendu hommage à ces nouveaux retraités, et les a rassurés que leur œuvre sera consolidée. « Nous avons tenu à ce que vous soyez à nos côtés pour rappeler que l’histoire n’a pas commencé par nous et ne se terminera pas par nous », a-t-il déclaré.

Wurotèda Ibrahima SANOU

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Des retraités s’expriment

Bénin Bilélé, ancien journaliste aux Editions Sidwaya : « Cette cérémonie est une chance pour nous, puisque d’autres aînés n’en n’ont pas bénéficié. Nous avons reçu comme cadeau, des postes téléviseurs écran plasma qui vont nous permettre de rester toujours en contact avec l’information, de nous préparer et d’aider nos jeunes frères journalistes. Je suis comblé par le cadeau et je remercie la direction générale de Sidwaya pour le sacrifice qu’elle a fait. J’ai été recruté en 1976, j’ai fait une année au Centre de formation professionnelle de l’information (CFPI), devenu ISTIC. En 1977, j’ai commencé à travailler. Beaucoup d’événements ont marqué ma carrière dont un a eu un impact sur moi. J’ai été reporter de guerre au Liberia en 1990. C’est une épreuve que je ne pourrai pas oublier tout de suite, car couvrir une guerre, ce n’est pas couvrir un séminaire. J’ai perdu le contrôle des événements et cela a donné lieu à beaucoup de supputations. C’est une obligation pour moi de retracer comment les choses se sont passées. Je pense que j’aurai la force nécessaire pour dire ce qui doit l’être pour mes jeunes frères journalistes au moment venu. Je pars après 36 ans de service ».

Aïssata Sangaré, ancien agent de l’ISTIC : « J’ai passé plus de 19 ans au ministère de la Communication, surtout à l’ISTIC. Je suis satisfaite aujourd’hui du parcours que j’ai eu là-bas, parce que je me sentais comme dans une famille. Les élèves me considéraient comme leur maman bien que souvent, il y avait des problèmes entre nous, et certains ne me comprenaient pas. Je souhaite beaucoup de courage aux jeunes dans leur travail, qu’ils aient de bonnes promotions et de bonnes carrières ».

Sacré Chéidou Ouédraogo, ancien journaliste à la radio nationale : « J’ai fait 34 ans à la Radiodiffusion du Burkina et aussi un peu à la Maison de la presse. Cela me fait chaud au cœur d’avoir reçu un cadeau, parce qu’on ne s’attendait pas à cela, ni même à être reçu par le ministre. Dans ma carrière, tout ce que j’ai fait m’a marqué, surtout la chronique « Faits divers » que j’ai initiée. J’ai été le premier à l’initier et après moi, personne n’en fait, jusqu’ à ce jour. Dans ma carrière, j’ai eu aussi le privilège d’être l’un des rares Burkinabè à passer sur les antennes de chaînes internationales comme RFI où j’ai fait une dizaine d’années en deux temps. Au-delà de ma personne, c’est le Burkina Faso qui a été honoré. Chacun a un itinéraire dans la vie, et nous conseillons les jeunes de mettre l’accent sur le travail, car ce métier vous met à la lumière des événements. Vous serez en face des hommes politiques ou les puissants du moment. Il faut éviter de se faire influencer par ces gens-là. Il faut éviter les gains faciles et les raccourcis ».

Propos recueillis par W. I. S.

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Portrait de certains retraités

Bilélé Bénin, la patience et l’humilité d’apprendre

Bilélé Bénin a eu un grand parcours journalistique. A l’issue d’une formation de base au Centre de formation de l’information, il obtient, en 1977, le brevet de qualification-Production radio et entame sa carrière professionnelle en tant que rédacteur-reporter au service du Journal parlé de la radiodiffusion nationale. En 1981, il est affecté à la Direction générale de la presse écrite, actuelle Editions Sidwaya. A la même année, il décroche une licence en sciences et techniques de l’audiovisuelles, à l’INAFEC à l’Université de Ouagadougou. Puis en 1982, il va constituer avec d’autres journalistes, la première équipe de rédaction de l’Agence voltaïque de presse (AVP), aujourd’hui Agence d’information du Burkina (AIB). A ce titre, il accède en 1984, à la rédaction de l’Agence panafricaine d’information basée à Dakar pour une initiation au style d’agence. De retour, il assume de 1985 à 1987, les fonctions de rédacteur en chef de l’AIB. En 1992, il est nommé directeur de l’information et de la presse à l’Assemblée des députés du peuple, devenue Assemblée nationale, qu’il quitte en 1998 pour occuper les fonctions de directeur des rédactions de Sidwaya. Il y a été chargé de la refonte du contenu du Quotidien de tous les Burkinabè, à la création des Editions Sidwaya en tant qu’Etablissement public de l’Etat (EPE) en 2000. M. Bénin occupera ce poste jusqu’en 2002 où il a été nommé chef du département communication et relations publiques au Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA (SP/CNLS-IST). En 2009, il revient à Sidwaya pour assumer les fonctions de chef de Desk, chargé des grands reportages, des analyses-enquêtes et de la titraille. Au soir de sa carrière, il était conseiller technique du Directeur général des Editions Sidwaya. Il avait également pour charge d’assurer la formation des journalistes.
A la jeune génération des journalistes, Bilélé Bénin conseille la rigueur dans le travail, car « le journalisme est un métier dont les fruits sont exposés en public ». La rigueur, dit-il, suppose qu’il faut produire des articles bien faits, interroger, vérifier ses informations et se faire lire par les autres, quand il s’agit de publier un article. Elle suppose également qu’il faut avoir la patience et l’humilité d’apprendre avec les autres, a-t-il insisté. M. Bénin demande aussi aux journalistes de s’armer de courage pour faire face aux difficultés. Pour lui, c’est par la force du travail et le don de soi qu’on peut avoir un bon produit. Pour cette nouvelle année 2014, Bilélé Bénin formule des vœux de paix pour le Burkina Faso, pour la presse et pour les Editions Sidwaya.

Adaman DRABO

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Liste des agents du ministère de la Communication admis à la retraite

Aïssata Sangaré/Sana (ISTIC)
Bossofa Michel Somé (RTB)
Zakaria Yéyé (SIDWAYA)
Nomanaba Zongo (RTB)
Bénin Jérôme Bilélé (SIDWAYA)
Bénao Batien (ISTIC)
Tambi Martial Kaboré (SIDWAYA)
Hamado Nana (SIDWAYA)
Noaga Jean-Baptiste Ouédraogo (RTB)
Ouédraogo Kimséyandé (RTB)
Ouédraogo Rassikia Achille (RTB)
Sacré Chéidou Ouédraogo (RTB)
Issouf Soulama (RTB)
Jean Baptiste Ilboudo (RTB)
Hamidou Badian (RTB)
Amadé Alfred Ouédraogo (RTB)
Raymond Dalla (RTB)
Moussa Ilboudo (SIDWAYA)
Adama Ilboudo (SIDWAYA)
Lantiga Malick Nikiéma (RTB)
Lassané Korogo (RTB)
Yamba Charles Sorgho (RTB)
Amadou Remtoumda (RTB)

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