Le président de l’Université de Ouagadougou II a organisé, le jeudi 9 janvier 2014, une cérémonie d’hommage aux professeurs Laurent Bado et Jean Yado Toé, admis à la retraite et félicité les quatre enseignants promus au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).
Dans la soirée du jeudi 9 janvier 2014, l’amphithéâtre A600 de l’Université de Ouagadougou était archicomble. Et pour cause, étudiants, anciens étudiants, enseignants et doyens de la Faculté de droit sont venus rendre un vibrant hommage aux deux professeurs, Laurent Bado et Yado Jean Toé, admis à la retraite et qui se sont investis dans la formation des cadres burkinabè en particulier, et africains en général. L’un, maître assistant en droit privé (Yado Jean Toé), l’autre, maître assistant en droit public (Laurent Bado). « Vous avez tout mis en œuvre pour gratifier le Burkina Faso, des compétences, et léguer un précieux héritage. Je pense à votre rigueur dans le travail, votre capacité à dispenser les cours avec une pédagogie adéquate », a déclaré le directeur de l’UFR/SJP, Edouard Ouédraogo. Se succédant à la tribune, les enseignants n’ont pas tari d’éloges à l’endroit des retraités. Pour le Pr Salif Yonaba, Laurent Bado, en dépit des apparences, est d’une simplicité déconcertante. En plus, il incarne à lui seul trois personnages. Celui d’un volontier éducateur, d’un serviteur de l’Etat et d’acteur politique. De part sa fonction d’enseignant, il est soucieux d’éduquer le grand public, et ne se contente pas a-t-il dit, d’inciter la jeunesse à une prise de conscience. « C’est un pédagogue et ses cours ont toujours passionné les étudiants ». En rappel, le Pr Bado a occupé des fonctions de responsabilité. Il a été directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), siégé à l’Assemblée nationale. Et ancien président du Parti pour la renaissance nationale (PAREN).
Tout comme son collègue Bado, M. Toé a occupé de nombreux postes de responsabilité dans l’administration burkinabè. Selon sa biographie, lu par le professeur Pierre Meyer, il ressort qu’après dix ans de vacation à l’Université de Ouagadougou, le Pr Toé a intégré la Faculté de droit comme enseignant permanent en 1990.
Les deux professeurs ont apprécié favorablement cette reconnaissance des responsables de la Faculté de droit. « Toute grâce se reçoit avec un mouvement de recul, mais ne se refuse jamais », a confessé Laurent Bado. « La reconnaissance des étudiants, des anciens étudiants envers leurs enseignants est la plus grande des récompenses », a poursuivi Jean Yado Toé. Ils se réjouissent d’avoir contribué à former des cadres. Ainsi, ils se sont réjouis de partir car la relève est assurée avec les promus du CAMES, qui ne sont autres que les fruits de leurs efforts. Cette cérémonie a été l’occasion pour les responsables de l’Université de Ouaga II de féliciter quatre enseignants promus au Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) session 2011 et 2013. Il s’agit des professeurs Abdoulaye Soma, de Mahamadou Séni Ouédraogo , agrégés des Facultés de droit, option droit public, 15ème session du concours d’agrégation d’Abidjan 2011. Du Dr Souleymane Toé, du Dr Dominique Kabré tous maîtres-assistants, section droit privé, agrégés des facultés de droit, 16ème session du concours d’agrégation de Brazzaville 2013, de Abdoulaye Soma, de Dominique Kabré et de Mahamadou Séni Ouédraogo.
