Demissions au CDP: “La contradiction est bonne pour le progrès d’une Nation », Alain Edouard Traoré, porte-parole du gouvernement #aOuaga

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Demissions au CDP: “La contradiction est bonne pour le progrès d’une Nation », Alain Edouard Traoré, porte-parole du gouvernement

Publié le vendredi 10 janvier 2014 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Pose de la première pierre du nouveau siège de la RTB
Lundi 5 août 2013. Ouagadougou. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a posé la première pierre du nouveau siège de la Radiotélévision du Burkina (RTB). Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement

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CDP: communiqué de presse suite à la séance ordinaire du 6 janvier

- 8/1/2014

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Activités des partis politiques 2014

Le premier point de presse a été inauguré le 9 janvier 2014, à Ouagadougou, en présence du ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MERSI), Isaïe Gnissa Konaté, et du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré.

Isaïe Gnissa Konaté a fait le bilan des activités de son département ministériel au cours de l’année 2013 et a tracé les perspectives pour le nouvel an. Perspectives qui s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des acquis, à travers la vulgarisation et la valorisation des résultats des recherches scientifiques. Quant à Alain Edouard Traoré, il a invité à la sérénité face à la situation politique nationale ponctuée par des démissions au Congrès pour la démocratie et le progrès. « Nous devrons travailler de sorte que les problèmes au sein d’un parti ne puissent pas affecter le fonctionnement des institutions », a-t-il dit.

Le point de presse inaugural du gouvernement au cours du nouvel an a repris de plus belle, le 9 janvier 2014, en présence de deux ministres à savoir, le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MERSI), Isaïe Konaté, et le ministre de la Communication et porte-parole, Alain Edouard Traoré. Le ministre de l’Innovation a indiqué qu’en trois années d’existence du ministère, l’organisation du département, la définition et la mise en œuvre des missions du ministère ont connu un résultat satisfaisant. L’année 2013 a été fortement marquée par des actions visant la valorisation des résultats de recherches scientifiques et technologiques, à travers des fora dont le Forum des recherches scientifiques et des innovations technologiques (FRSIT), a t-il fait savoir. Il a relevé que l’un des défis majeurs constitue la question de la sensibilisation des populations afin de leur permettre de s’approprier les résultats des recherches scientifiques et technologiques.
Renforcer les acquis en 2014
Au cours de l’année 2014, des actions seront menées dans le sens de la consolidation des acquis. Plusieurs projets seront mis en œuvre pour la valorisation des produits locaux par la transformation, par exemple des graines de coton pour la production d’huile, les aliments de bétail avec les déchets de cultures, la production de phyto-médicaments comme le faca en sirop, l’utilisation de céréales ou de tubercules pour faire du biscuit. Il a mentionné que l’accent sera également mis sur la création d’emplois au profit des jeunes, à travers la technologie et sur les pactes d’innovation, dans les pôles de croissance comme celui de Bagré. Il a expliqué que la traduction de la loi fondamentale du Burkina est en cours, en dix langues nationales, en vue d’encourager les populations à comprendre son contenu. « Nous avons procédé à la création d’un parc de moringa, couramment appelé arsanatiga», a t-il informé. Il a soutenu que l’une des difficultés de la valorisation des résultats de recherche scientifique est le manque de moyens financiers pour le financement des projets des inventeurs et des innovateurs. C’est pourquoi, ceux-ci sont obligés de rester dans la phase de prototypes de leurs produits. « Nos moyens sont limités, mais nous essayons de nous associer avec le secteur privé afin de les encourager à investir dans la valorisation des résultats de recherches », a-t-il poursuivi.

« Au-delà des intérêts partisans, sauvegarder le fonctionnement des institutions »
Quant au ministre de la Communication, il s’est prononcé sur des questions d’actualité comme la déclaration du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et les démissions en cascades au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès. Pour la médiation malienne, il a laissé entendre que le Burkina a une ligne de conduite en tant que pays médiateur de la CEDEAO. C’est celui de se mettre à l’écoute des différentes parties et de relayer l’information au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En ce qui concerne les démissions, le ministre a soutenu qu’elles s’inscrivent dans l’ordre démocratique. « La contradiction est bonne pour le progrès d’une Nation », a-t-il dit. Selon lui, il est important de travailler, au-delà des intérêts partisans, à préserver l’équilibre et la stabilité des Institutions. « Nous devons œuvrer pour que les problèmes au sein d’un parti n’affectent pas le fonctionnement des Institutions, en vue de préserver l’équilibre de l’Etat », a-t-il renchéri. Il a ajouté que depuis décembre 2013, son ministère travaille de concert avec les responsables des médias en vue de l’application de la convention collective. Cela participera à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs de la presse dans le secteur privé, a-t-il fait remarquer .

Par Soumoubienkô Roland KI

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