Le jeudi 9 janvier 2014, la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) a remis des chèques à 28 jeunes promoteurs du Programme de promotion de l’entreprenariat des jeunes (PPEJ), ex Fonds d’insertion des jeunes (FIJ), au Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO). C’est le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla, en présence du secrétaire général de la CONFEJES, Ali Harouna Bouramah, qui a présidé la cérémonie de remise des chèques aux bénéficiaires des subventions du PPEJ de 2011, 2012 et 2013.
28 jeunes promoteurs du Programme de promotion de l’entreprenariat des jeunes (PPEJ), venus des cascades, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-nord, du Centre-sud, de l’Est, du Plateau central, du Nord et du Sud-ouest, ont bénéficié du financement de la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports et de la francophonie (CONFEJES), d’un montant de 34 750 000 FCFA. La cérémonie de remise des chèques s’est déroulée le jeudi 9 janvier 2014, à Ouagadougou, en présence du ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Basga Emile Dialla et du secrétaire général de la CONFEJES, Ali Harouna Bouramah. En effet, le programme de promotion de l’entreprenariat des jeunes a été mis en place depuis 1994. Il a pour but de promouvoir l’esprit d’entreprise chez les jeunes et de leur offrir des formations y afférentes, de soutenir des initiatives pilotes dans le domaine de l’insertion sociale et économique des jeunes et enfin de susciter des dynamiques locales, régionales et nationales à mettre à la disposition des jeunes. A entendre le ministre la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, cette remise de chèques vient à point nommé, car de nombreux jeunes commençaient à s’impatienter de voir leurs projets financés par la CONFEJES. Il explique que le Burkina, en 2008, avait été confronté à des difficultés liées aux retards de paiement des cotisations qui ont conduit la CONFEJES à appliquer ses textes statuaires en la matière ‘’par la suspension des financements des projets des jeunes de notre pays’’. Ainsi, face à cette situation et en vue de régulariser la situation à la CONFEJES, le gouvernement a ordonné, en octobre 2013, un virement d’un montant de 13 165 000 FCFA pour le règlement définitif des arriérés, y compris les cotisations de 2013. C’est suite donc à ce virement que le secrétaire général de la CONFEJES a annoncé, par sa lettre du 12 décembre 2013, que le Burkina était à jour de ses cotisations et que la CONFEJES financerait les projets de 2011, 2012 et 2013. D’où la cérémonie de remise en ce jour 9 janvier 2014. Le secrétaire général de la CONFEJES, Harouna Bouramah, a pour sa part félicité le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, pour avoir pu, en mois d’un an, payé les arriérés de 3 à 4 ans, et permettre à 28 jeunes de bénéficier de leurs financements bloqués. Quant aux 28 bénéficiaires, il les exhorte à faire mieux pour bénéficier du reste de leurs financements et être des exemples pour les autres jeunes. Aussi, il a demandé aux parents et aux encadreurs de continuer à encadrer les bénéficiaires car, « le financement, n’est jamais suffisant ». Pour terminer, il a interpellé les autres mécanismes de financement d’appui et d’accompagnement des jeunes en entreprenariat a apporté leurs contributions pour que les jeunes soient des modèles pour les autres. Le représentant des bénéficiaires, Ousmane Somé, a remercié la CONFEJES, le ministère de la Jeunesse, ainsi que leurs encadreurs qui n’ont ménagé aucun effort pour que leurs rêves deviennent réalités. Ils s’engagent donc, avec sincérité et bon sens, « avec amour et conscience, avec un esprit d’ouverture et d’équipe, avec humilité et beaucoup de sacrifice et de patriotisme », à conduire à bien leurs micro-entreprises, pour porter haut le flambeau de l’entreprenariat-jeune au Burkina. Pour bénéficier de l’appui de la CONFEJES, il faut être âgé d’au moins 30 ans, scolarisé, déscolarisé ou non scolarisé, diplômé ou pas, être ressortissant de l’un des pays membres de la CONFEJES et avoir bénéficié d’une formation à l’esprit d’entreprise, conformément aux modules de la CONFEJES .
