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Groupe parlementaire CDP : “On ne quitte pas une formation politique qu’on a servie pendant tant d’années”
Publié le jeudi 9 janvier 2014   |  L’Express du Faso




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Au siège du CDP, les députés du groupe parlementaire CDP se sont rencontres à huis-clos le mercredi 8 janvier 2014. A l’issue de la rencontre, Alain Bédouma Yoda, président du groupe a donné son point de vue sur la situation politique nationale actuelle.



«Pas de problème particulier»

"Le groupe parlementaire CDP se réunit régulièrement. Soit pendant les sessions, soit à la fin pour faire le bilan des activités, ou encore lorsqu’il y a un événement majeur qui le nécessite. C’est pour cette dernière raison que nous avons tenu cette rencontre. Vous savez, un parti politique, on y adhère librement et on en sort librement. Aussi, nous avons pris acte de ces départs ; bien entendu nous aurions voulu que personne ne quitte. Dans tous les cas, c’est une liberté qui est accordée par la Constitution et toutes les lois de la République. Il n’y a donc pas de problème particulier».

«Une raison non fondée...»

«Nous avons simplement dit que l’argumentaire avancé par les camarades ne constitue pas un argumentaire raisonné, réel, responsable. Quand on dit qu’il n’y a pas de démocratie au sein du CDP et c’est la raison pour laquelle on quitte le parti, nous voudrions simplement rappeler que depuis que le CDP a été créé en 1996, il y a eu plusieurs départs mais également des arrivées de partout, même de partis d’opposition qui ont des députés à l’Assemblée nationale. Ceux qui sont partis en disant qu’il n’y a pas de démocratie étaient à la tête de ce parti-là, ont toujours répondu en disant que c’est un argument facile, c’est éculé. Je pense qu’on ne peut que leur retourner cette déclaration».

«Le Sénat a été une question de consensus»

«Ils disent qu’ils sont contre la mise en œuvre du Sénat. Vous qui êtes observateurs de la scène politique nationale, vous avez constaté, vu et su que la mise en place du Sénat a suivi un processus. Le premier a été les discussions à l’interne du CCRP et notre parti, le CDP qui était présidé à l’époque par Roch Marc Christian Kaboré, a constitué une délégation avec des instructions pour aller adhérer à cette proposition. C’est ce que nous avons fait. La loi a été votée en juin 2012 c’était sous la présidence de Roch qui était en son temps président de l’Assemblée et président du parti. Vous savez bien, que ce soit Simon Compaoré ou Salif Diallo, les décisions qui ont été prises, ils étaient là. C’était le 4e congrès ordinaire, et ce congrès avait dit expressément que la non révision de l’article 37 était anti-démocratique parce que on doit donner au peuple la possibilité de revenir sur une décision constitutionnelle. Cela étant dit, notre groupe parlementaire estime que c’est peut être les agendas qui sont différents. Sinon l’argumentaire ne tient pas. Nous avons connu nos camarades avec un meilleur argumentaire que celui-là. On ne quitte pas une formation politique qu’on a servie pendant tant d’années parce qu’on vient de découvrir qu’il n’ y a pas de démocratie à l’intérieur. Nous avons fait une réunion, nous avons donné l’information officielle à nos députés, donné également l’argumentaire que nous avons développé en contre-argumentaire à ceux qui ont quitté. Nous avons décidé au sein de notre groupe parlementaire de faire une déclaration. Cette déclaration va être signée par les députés».

«Cette démission est un non évènement pour nous»

«Quand on dit non évènement, cela veut dire qu’il s’agit d’une décision qui n’a surpris personne. C’est la compréhension qu’il faut avoir. Un évènement c’est ce qu’on ne savait pas. Or là, beaucoup de choses montraient qu’il y aurait ce départ. Aucun député ne nous a dit qu’il démissionne du CDP. Au sein du parti, tout le monde a les mêmes droits et les mêmes devoirs. C’est comme ça que ça fonctionne. Vous êtes arrivé aujourd’hui, si vous respectez les statuts et règlement intérieur, vous avez les mêmes droits. Maintenant, il y a des gens qui sont plus expérimentés que d’autres et qui peuvent être des mémoires pour les plus jeunes. En ce moment-là nous pensons que leur argumentaire doit être pris en compte ".

Propos réalisés par

Jules Tiendrébeogo
Adama Manakounou

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