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Un besoin d’environ deux milliards de FCFA à mobiliser pour normaliser les universités du Burkina Faso (Rapport)
Publié le mercredi 31 octobre 2012   |  APA


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Activités Gouvernementales: Conseil des ministres du mercredi 12 septembre 2012


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Ouagadougou (Burkina Faso) - Le gouvernement burkinabè doit mobiliser une enveloppe de plus d’un milliard neuf cent dix millions de francs CFA pour venir à bout des exigences des universités du pays, a appris APA, mercredi à travers un rapport général intitulé « L’enseignement supérieur au Burkina Faso : diagnostic, défi et normalisation de ses institutions » remis, la veille, au Premier ministre Luc Adolphe Tiao.

Le rapport général est le fruit du Comité ad hoc de réflexion (CAR) qui a travaillé sur l’enseignement supérieur et les universités du Burkina Faso.

Avant de remettre le rapport au Premier ministre, le Pr Alfred Traoré, coordonnateur du CAR a fait un bref résumé du contenu de l’étude et présenté les propositions du comité.

Regroupées en axes stratégiques les propositions se résument à l’amélioration de la bonne gouvernance, de la qualité et des offres de formation, au développement des infrastructures et des équipements, à l’intégration des facilités des TIC dans les Instituts d’enseignement supérieurs (IES).

Le rapport propose également, l’adaptation de la mise en œuvre de la réforme LMD (Licence, Master, Doctorat) à la réalité du Burkina, le développement et la valorisation de la recherche et de l’innovation dans les IES du Burkina et le renforcement de la coopération entre les IES du Burkina et les partenaires internationaux.

En fin de compte, le comité ad hoc fait une proposition d’un plan d’action de 1 910 milliards de FCFA pour remplir toutes ces exigences.

Le Premier ministre burkinabé pense que ces propositions engagent la responsabilité de l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur.

Il a ainsi insisté sur la responsabilité des institutions d’enseignement supérieur public comme privé, des enseignants, des parents d’étudiants et celle des étudiants eux- mêmes qui « doivent être les acteurs de leur propre formation ».

Il estime que « le Burkina Faso ne peut se payer le luxe de voir des générations de jeunes sacrifier leur avenir et ce celui de notre pays par de sempiternelles revendications au détriment d’une prise de conscience plus forte de leurs devoirs et de leurs responsabilités dans une économie mondiale en pleine compétition ».

Le chef du gouvernement est cependant convaincu qu’à force de dialogue, de concertation et de communication les défis seront relevés. Luc Adolphe Tiao a réceptionné le rapport des mains du coordonnateur du CAR et a promis que le gouvernement fera de ce rapport son outil de travail.

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