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Burkina : Le parti présidentiel qualifie de « non évènement », la vague de démissions des militants
Publié le mercredi 8 janvier 2014   |  Agence de Presse Africaine


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© aOuaga.com par A.O
Politique : le CDP fait sa rentrée
Samedi 5 octobre 2013. Ouagadougou. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a effectué sa rentrée politique 2013-2014 qui a été placée sous le thème “Le renforcement de la démocratie par la mise en oeuvre des réformes politiques et des mesures pertinentes en faveur du bien-être des populations“


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Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Secrétariat exécutif national (SEN) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir) au Burkina Faso), a qualifié de « non évènement » la série de démissions notée dans leurs rangs.
Dans un communiqué de presse, publie mardi consécutif à une réunion du parti tenue la veille à Ouagadougou, au sujet des démissions en cascade au sein de la formation politique, Assimi Kouanda, par ailleurs, Président du Bureau politique national (BPN) du CDP, estime que cette démission est « un non évènement » dans la mesure où elle était connue d'avance.

« Tout le monde savait depuis longtemps que ces ex-camarades étaient de plus en plus enfermés dans une logique qu'ils n'arrivaient plus à contrôler à savoir trouver un espace pour faire aboutir coûte que coûte leurs ambitions personnelles », a –t-il dit.

Le président du BPN du CDP va plus loin en considérant que « les raisons avancées par les démissionnaires, malgré la minutie avec laquelle ils ont préparé leur grand saut, sont à la fois puériles et contradictoires avec toutes les positions politiques qu'ils + défendaient + jusque-là ».

Concernant le manque de démocratie à l'intérieur du CDP, évoqué par les démissionnaires, Assimi Koanda note que « tous ceux qui ont quitté cette formation politique ont, de façon constante, avancé cet argumentaire quand, ceux qui se disent aujourd'hui victimes de cela, tenaient fermement les rênes du Parti entre leurs mains ».

Aussi, pour Assimi Koanda, les démissionnaires ne sont pas cohérents dans leur démarche lorsqu'ils disent que le CDP veut modifier coûte que coûte l'article 37 afin de permettre au président Blaise Compaoré de se représenter à la présidentielle de 2015.

« Le caractère anti démocratique de la limitation du mandat présidentiel a été dénoncé par le IVè Congrès Ordinaire du CDP tenu en 2009 sous la présidence de M. Roch Marc Christian Kaboré (Ndlr : un des démissionnaire) qui a, du reste, fait plusieurs sorties médiatiques sur le sujet en jurant, la main sur le cœur, que notre Parti travaillera à modifier l'article 37 », a-t-il rappelé.

En outre, le signataire du communiqué trouve que « Quand on sait les très hautes fonctions occupées par les trois premiers des démissionnaires, l'on ne peut qu'arriver à la triste réalité de l'ingratitude envers celui là qui les a construits avec patience et générosité ».

Néanmoins, Assimi Koanda rassure les militants du parti que « rien, ni les intrigues, ni les trahisons, ni les parjures ne pourront nous faire dévier de la mission que le Vè Congrès nous a confiée pour travailler à faire du Burkina un pays de paix, de démocratie et de prospérité ».

Le 4 janvier dernier, 75 militants et non des moindres du parti présidentiel, ont adressé une lettre de démission collective au SEN du parti.

Ces démissionnaires dont l'ancien président de l'Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, l'ancien ministre et n° 1 du CDP, Salif Diallo, le maire sortant de Ouagadougou, Simon Compaoré, sont des anciens mentors du CDP.

Entre autres griefs, ces anciens caciques du CDP reprochent aujourd'hui à leur parti, « une mauvaise gouvernance et un manque de débat démocratique ».

ALK/of/APA

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