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Projet de révision de l’article 37 : « L’erreur est humaine », dixit Roch M.C. Kaboré
Publié le mardi 7 janvier 2014   |  AIB


Roch
© Autre presse par DR
Roch Marc Christian Kaboré, le président du Comité d’institution de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (CILS/AN)


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Ouagadougou - « L’erreur est humaine. En tout état de cause je fais mon mea-culpa », s’est excusé mardi le dissident et ancien président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, pouvoir) Roch Marc Christian Kaboré, pour avoir soutenu en 2009 que « la limitation des mandats (présidentiels) est anti-démocratique », se projetant sur la fin du dernier mandat constitutionnel en 2015 du président Compaoré arrivé au pouvoir en 1987.

« Ce qui est important ce n’est pas de voir l’erreur qui a été commise. Aujourd’hui plus que jamais nous considérons qu’il faut faire l’économie des réformes concernant l’article 37 (portant sur la limitation du nombre de mandats présidentiels) et l’économie de la mise en place du Sénat », a affirmé M. Kaboré à l’issue d’une réunion à huis clos avec des camarades dissidents.

L’ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale à l’instar de 74 autres militants ont quitté officiellement samedi le CDP, le parti du président Compaoré, dont ils ont contribué fortement à l’avènement en 1996 et à son animation jusqu’en 2012 avant d’être relégués aux seconds rangs.


« A titre personnel, on na pas de problème contre Blaise Compaoré ni contre un militant du CDP. (...) Nous savons un problème au sein de notre parti pour des questions politiques », a indiqué Roch Marc Christian Kaboré.


« Le CDP a été crée sur des bases démocratiques minimales. Cette plateforme n’est plus respectée, vous-voulez qu’on fasse comment ? », a lancé aux journalistes Salif Diallo ancien ministre et conseiller de M. Compaoré.

L’ex maire de Ouagadougou (1995-2012), Simon Compaoré a assuré que ses camarades et lui (avant leur démission, ndlr) ont appris par voie de presse la création du Front républicain, un projet d’union entre le CDP et des partis de la mouvance et de l’opposition pour défendre la mise en place du Sénat.

« C’est à notre corps défendant que nous quittons la bâtisse que nous avons même construits », a-t-il ajouté soutenant qu’il faut souvent des fous pour dire la vérité au roi avant qu’il ne soit trop tard.

En 2013 l’opposition politique sous la bannière de Zéphirin Diabré (ancien ministre du président Compaoré) avait rassemblé à deux reprises des milliers de personnes pour manifester contre la mise en place du Sénat, censé selon, permettre au chef de l’Etat de sauter le verrou limitatif de l’article 37 afin de se représenter en 2015.

« Pour moi le Sénat devait se faire dans un cadre de régime parlementaire comme un contre-pouvoir. Je n’ai jamais dit de construire un Sénat dans le régime présidentiel d’aujourd’hui qui n’apportera pas plus de démocratie », a déclaré Salif Diallo rappelant avoir été l’un des premiers à proposer la mise en place d’un Sénat au Burkina Faso.

Le président Blaise Compaoré sans se prononcer clairement sur sa candidature ou pas en 2015, a indiqué le 12 décembre 2013 que le Sénat sera mis en place et que le peuple sera consulté si nécessaire sur la question de l’article 37.

TAA/

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