Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes : Plus de 96% de taux d’exécution physique en 2013 #aOuaga

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Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes : Plus de 96% de taux d’exécution physique en 2013

Publié le mardi 7 janvier 2014 | Sidwaya

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Deuxième session du comité de pilotage de La coordination du Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF

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La coordination du Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF) a tenu la deuxième session de l’année de son comité de pilotage, le 30 décembre 2013 à Ouagadougou. Présidée par le secrétaire général du comité, Youma Zerbo, la séance a permis aux participants de faire le bilan des activités exécutées en 2013.

Près de 41.690 emplois dont 17 296 directs et 24 394 indirects au profit de 35 057 jeunes. C’est ce qui ressort du bilan 2013 de la deuxième session du comité de pilotage du Programme spécial de création d’emplois pour les jeunes et les femmes (PSCE/JF), tenue le 30 décembre 2013 à Ouagadougou. Le comité de pilotage est revenu sur un certain nombre d’activités réalisées en 2013. Ainsi, il y a rappelé les trois composantes regroupant des projets que sont la composante actions en faveur des jeunes diplômés, actions en faveur des jeunes déscolarisés et non scolarisés et les mesures incitatives de création d’emplois par les entreprises locales et les Petites et moyennes entreprises (PME).
La première composante concerne des stages d’initiation à la vie professionnelle de 10.000 jeunes et l’insertion socioprofessionnelle de 1000 jeunes diplômés dans des entreprises privées. Au titre du développement des stages d’initiation à la vie professionnelle, 10.129 jeunes ont bénéficié, soit un taux d’exécution de 101,29% contre 136,34% en 2012. Concernant l’insertion socioprofessionnelle de 1000 jeunes diplômés dans des entreprises privées, le PSCE/JF 2013 a permis à 3137 jeunes d’être mis en stage pré-emploi. Dans cet effectif, 1036 actifs ont été effectivement placés dans des entreprises privées, soit un taux de 103,60% contre 213,70% en 2012. Sur ce 1er point, le président de la séance, Youma Zerbo, a dit être satisfait de l’exécution de ce projet quant on sait qu’il concerne les diplômés. « Notre plus grande réussite en 2013 a été de mener à bien le développement des stages et l’insertion des jeunes diplômés », a-t-il indiqué.
Au niveau de la deuxième composante, deux types d’activités ont été exécutées à savoir la formation de 130 jeunes à la conduite d’engins et le recrutement de 11.000 jeunes déscolarisés et non scolarisés pour les travaux de Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) dans les 49 communes urbaines du Burkina Faso. Pour ce qui est de la formation des jeunes à la conduite des engins lourds, le secrétaire général du comité de pilotage, Youma Zerbo a laissé entendre que les 130 concernés ont été recrutés dans les 13 régions et sont en formation de 9 mois depuis le 10 novembre 2013. Pour la réalisation des travaux HIMO, 12.197 jeunes et femmes ont été recensés dans 11 régions, excepté les Cascades et le Sud-ouest.
Pour la dernière composante relative aux mesures incitatives de création d’emplois, il est ressorti qu’il n y avait qu’un seul projet en cours d’exécution. Il s’agit du Programme de transformation et de modernisation de l’économie informelle (PTM-EI) dans la région du Centre.

Des difficultés, il y en a eu en 2013

Selon le SG, Youma Zerbo, dans l’accomplissement des activités en 2013, il y a eu d’énormes embûches dont la plus importante fut le déblocage tardif des fonds indispensables à la réalisation des travaux. Aussi, il a déploré la réduction du budget initial de 60% et le temps relativement court (4 mois) pour la mise en œuvre des ouvrages. C’est ce qui a expliqué, du point de vue du SG, le démarrage tardif du PTM-EI. Par ailleurs, il a souligné des insuffisances qu’il a jugées congénitales et fait des propositions. « Il faut ancrer ce programme dans le temps pour en faire un programme durable. Nous allons mener des études pour corriger les insuffisances constatées entre les structures de coordination et les jeunes » a dit M. Zerbo. Pour les participants à cette deuxième session du comité de pilotage, l’initiative est à louer mais il y a des failles à corriger afin de permettre aux jeunes de profiter aisément du PSCE/JF. La directrice du Fonds d’appui au secteur informel (FASI), Aminata Kaboré, a plaidé pour que des mesures concrètes d’accompagnement soient prises afin d’embaucher les jeunes à la fin de leur stage d’un an. Elle a aussi mentionné la difficulté pour les stagiaires du FASI au niveau déconcentré, de rentrer en possession de leur pécule puisque le fonds n’est représenté que dans les chefs-lieux de région. « Nous avons bénéficié de 27 stagiaires mis en situation de pré-emploi. Si on met à notre disposition plus de moyens, je pense que nous allons prendre plus » a-t-elle ajouté.
Lancé le 24 février 2012 pour renforcer les acquis en matière de lutte contre le chômage, le PSCE/JF dans son plan d’action 2013 vise un certain nombre de perspectives en 2014. Le nombre de bénéficiaires directs attendus est de 152.950 jeunes et femmes. Les prévisions sont estimées à 124.350 emplois (dont 79.870 directs et 44.480 indirects), à 4.200 occupations et 68.880 jeunes et femmes formés.

Gaspard BAYALA

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