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Burkina : vague de démissions au sein du parti de Compaoré
Publié le lundi 6 janvier 2014   |  AFP


Les
© Présidence par DR
Les forces armées exposent leurs préoccupations au chef de l`Etat
Jeudi 28 novembre 2013. Ouagadougou. Le chef de l`Etat et chef suprême des armées, Blaise Compaoré, a rencontré des délégués des forces armées pour échanger sur leurs préoccupations


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OUAGADOUGOU - Plusieurs figures du parti du président burkinabè Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ont présenté leur démission pour un "profond désaccord sur la conduite et l’orientation actuelle du parti", dans une lettre ouverte publiée lundi.

L’ex-chef du parti présidentiel et ancien président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré, ainsi que l’ancien et charismatique maire de la capitale Ouagadougou (1995-2012), Simon Compaoré, membres fondateurs du CDP, figurent parmi les démissionnaires.

De nombreux anciens ministres dont Salif Diallo, autrefois très proche et homme de confiance de Blaise Compaoré, quittent également le parti.

La plupart de ces démissionnaires avaient été écartés sans grand ménagement du bureau exécutif national du CDP et relégués aux postes de conseillers depuis mars 2012.

Ces anciens barons du régime ont dénoncé "les méthodes de gestion (du parti) fondées sur l’exclusion, la délation, les intrigues, l’hypocrisie, la coterie", dans une lettre adressée au secrétaire exécutif du CDP.

"Le constat (est) maintenant établi que la vision démocratique et progressiste ne peut plus prospérer au sein du CDP et que notre contribution est rendue impossible", ont-ils souligné, pour expliquer leur départ.

Ces démissionnaires ont également marqué leur désaccord sur la mise en place "aux forceps du Sénat et la modification de l’article 37, limitant le nombre de mandats présidentiels".

Le président Compaoré a évoqué à la mi-décembre 2013 l’idée d’un référendum pour modifier un article de la Constitution burkinabè limitant à deux le nombre de mandats présidentiels, qui l’empêcherait de participer à l’élection de 2015.

L’opposition, la société civile et les syndicats sont vent debout contre l’installation de cette chambre haute, soupçonnant le président Compaoré, par son entremise, de modifier plus facilement l’article 37 de la constitution.

Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987 par un coup d’État, a effectué deux septennats (1991 et 1998), avant qu’un amendement modifiant la durée du mandat présidentiel ne lui permette d’être élu pour deux quinquennats (2005 et 2010).



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