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Sidwaya N° 7575 du 6/1/2014

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Usage des véhicules de l’Etat : L’incivisme toujours en baisse
Publié le lundi 6 janvier 2014   |  Sidwaya


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© L’Observateur Paalga par DR
Un véhicule, en situation d`irrégularité, ramené par la petite grue au camp de la police municipale


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La direction générale des Affaires immobilières et de l’équipement de l’Etat(DGAIE) a organisé, via le Parc automobile de l’Etat, le samedi 28 décembre 2013, un nouveau contrôle des véhicules de l’Etat.14 voitures ont été mises en fourrière.

Le Parc automobile de l’Etat, mandaté par la Direction générale des Affaires immobilières et de l’Equipement de l’Etat(DGAIE) a encore veillé au meilleur usage des véhicules de l’Etat. Sur son ordre, la gendarmerie, le groupement des compagnies républicaines de sécurité(CRS) et la police municipale ont quadrillé les villes de Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Ouahigouya pour traquer les mauvais utilisateurs des véhicules de l’Etat. A la fin du contrôle, 14 véhicules ont été saisis et mis en fourrière. Selon le directeur adjoint de la police municipale, Jean Marie Ouédraogo, il y a moins de voitures sans « papiers ».Cela est du, de l’avis du chef fourrière de la police municipale, Lamine Zio, et son adjoint, Saidou Compaoré, au long processus de récupération des véhicules saisis. Le fautif doit, pour reprendre son moyen de transport, s’expliquer à travers une lettre adressée à son ministre de tutelle, s’acquitter de frais de fourrière à hauteur de 20 000FCFA. Pour les conducteurs qui refusent de conduire leurs engins à la fourrière, les frais de transport par la grue sont associés aux frais de fourrière. Qu’à cela ne tienne, le commandant de la brigade de prévention routière de la gendarmerie, Arsène Bado, a été heureux de constater qu’en dehors de la baisse des véhicules saisis, il ya une baisse du nombre des engins à contrôler dans la rue. Cela prouve, a-t-il ajouté, que les opérations de contrôle ont un impact sur les usagers. L’une des preuves est aussi la rareté des incompréhensions entre ses agents et les usagers sur le terrain. Quant au commissaire Olivier Kalo Sanon, commandant du groupement des compagnies républicaines de sécurité (CRS), il a rappelé que l’objectif des différents contrôles est de susciter cette prise de conscience des utilisateurs des véhicules de l’Etat. Ce qui a réjoui le directeur du Parc automobile de l’Etat, Jacob Daboué, qui a invité les responsables des ministères et des Institutions à jouer leurs rôles face certains de leurs agents fautifs qui refusent de fournir une lettre d’explication afin de retirer leur véhicule de la fourrière. « Force est à la loi. Un citoyen responsable d’un service qui refuse après avoir commis une faute de faire une lettre d’explication, c’est quelqu’un qui fait la promotion de l’incivisme », a –t-il expliqué. Et M.Daboué de rappeler à tous les utilisateurs que tout conducteur d’un véhicule de l’Etat doit avoir un ordre de mission d’une durée maximum de 15 jours. Le signataire de l’ordre de mission doit être le supérieur hiérarchique de l’utilisation ,à savoir « le président d’Institution ,le ministre ou son Secrétaire général(SG) pour le personnel de l’Institution ou du ministère ;le directeur général(DG) ou le président du Conseil d’administration (PCA ) de l’EPE pour le personnel de sa structure ;le ministre ou le SG du ministère de tutelle pour le DG ou le PCA de l’EPE ».Concernant les régions ,les provinces et les départements ,les signataires sont « le Gouverneur ou le SG de la province pour son personnel et pour toutes les structures déconcentrées dans la région ;le Haut commissaire ou le SG de la province pour son personnel et pour les structures déconcentrées dans la région ;le préfet pour son personnel et les structures déconcentrées de son département ;le président ou le SG du Conseil régional pour les collectivités territoriales et le directeur du Parc automobile de l’Etat ou son mandataire pour les véhicules du parc central ». Et le directeur du parc automobile de préciser « Aucun signataire d’ordre de mission ne peut signer pour lui-même un ordre de mission .Les ordres de mission par ordre(PO) ne sont pas acceptés.» .Autre document exigé lors des contrôles, le laissez-passer. Ses signataires sont l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat. Selon la réglementation « Ni l’ordre de mission, ni le laissez-passer n’autorise le stationnement d’un véhicule devant des lieux mondains (buvettes, cabarets, bars, chambre de passe, les hôtels, les restaurants, etc. »
Alassane KER

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