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Alternance en 2015: Ram Ouédraogo appelle au dialogue avec Blaise Compaoré
Publié le dimanche 5 janvier 2014   |  FasoZine


Bilan
© Autre presse par DR
Bilan du parti des Verts : « aucune alternance pacifique ne peut se faire sans l’apport de Blaise » Ram OUEDRAOGO


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«Revisitez l’histoire de notre processus démocratique de ces 15 dernières années et vous constaterez que l’opposition qui se réclame de la vraie n’a jamais été présente partout où les grandes questions de la nation ont été discutées, où les grandes décisions ont été prises». C’est la conclusion à laquelle est parvenu le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), à l’occasion d’une conférence de presse animée le 4 janvier 2014 à Ouagadougou. Ram Ouédraogo a, à l’occasion, appelé les partis de l’opposition républicaine et patriotique à s’unir, à se regrouper dans une sorte d’union sacrée avec en point de mire l’avènement de l’alternance au sommet de l’Etat, mais dans la paix, la concorde et la sécurité pour tous.

«Aucune alternance politique ne pourra s’opérer de façon pacifique ici au Burkina Faso sans l’apport du Président Blaise Compaoré lui-même», telle est la conviction de Ram Ouédraogo qui estime dans tous les cas que le chef de l’Etat a la légalité, la force ainsi que la communauté internationale avec lui. C’est pourquoi, dit le président du RDEBF, il faut dialoguer avec le président du Faso et son parti. «Que tous ceux qui prônent des chemins inverses, tortueux, pleins de dangers ne se méprennent pas, qu’ils se ravisent car ils n’ont pas les armes à leur côté», a-t-il signifié. Ram Ouédraogo a aussi demandé aux responsables des partis politiques de tout faire pour éviter au Burkina Faso le chaos, les affres de la division, l’incompréhension, la discorde et la violence. «Je ne veux pas que ce qui arrive en Egypte, en Centrafrique, etc. arrive au Burkina Faso», a précisé M. Ouédraogo.

«Opposition-mouton, opposition vendue, il faut que ça cesse…»
Du reste Ram Ouédraogo à mis en garde ceux qui se disent opposants vrais et passent leur temps à dénigrer leurs camarades de l’opposition qui ont participé aux Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP). «Que n’avons-nous pas entendu?» s’est t-il interrogé. Il a indiqué que depuis des mois et des mois, on leur traite d’opposition-mouton, d’opposition fabriquée, d’opposition vendue, etc. et que c’est par civilité qu’il ne répond pas. Mais, a-t-il martelé, il faut que cela cesse. «Si j’entends encore cela, menace celui qui se dit partisan de la non- violence, je rue dans les brancards». «Ça me fait mal qu’on traite des doyens comme nous de vendus. Vous pensez vraiment qu’à cause de 30 mille francs nous allons aller nous asseoir au CCRP? Si je veux être ministre d’Etat, j’appelle Blaise Compaoré, et dès le lendemain je suis nommé», a t-il indiqué l’air courroucé.

M. Ouédraogo a aussi rappelé que si c’est maintenant que certains ont fait de la lutte contre l’article 37 de la Constitution burkinabè (qui limite à deux quinquennats consécutifs le nombre de mandats présidentielle, Ndlr) leur cheval de bataille, qu’ils se souviennent alors que lui, il en parle depuis 1998. Il dit avoir même envoyé une lettre au président du Faso pour le mettre en garde contre toute tentative ou velléité de remise en cause de l’article 37, et qu’il a eu l’occasion de le lui dire en face.

De même, Ram Ouédraogo dit être de ceux qui ont revendiqué le statut de l’opposition, le financement équitable et l’égal accès des partis politiques et des organisations de la société civile aux médias d’Etat, etc. Il a donc appelé «les ouvriers de la dernière heure qui profitent aujourd’hui du travail des autres» à reconnaître que des pionniers ont lutté et risqué parfois leur vie pour arracher des acquis démocratiques.

Le RDEBF pour le référendum
Malgré tout, Ram Ouédraogo pense qu’il faut que l’opposition s’unisse et accepte d’aller au dialogue. «Si d’aventure le dialogue échouait et si nous devons aller au référendum, alors on y va», a soutenu le président du RDEBF. Pour lui, si l’opposition est sûre que le peuple qui veut de l’alternance, alors qu’elle accepte d’aller au référendum. «En démocratie, il n’y a pas d’autres alternatives que le suffrage universel qui est la décision souveraine du peuple», a-t-il souligné.

Ce rendez-vous avec la presse a été aussi l’occasion pour le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso de faire le bilan de l’ensemble des actions menées au cours de l’année 2013. Ram Ouédraogo a laissé entendre que du 7 au 14 janvier 2014, il conduira une délégation de son parti en Côte d’Ivoire. Et que si tout va bien, il ira également à la rencontre de la diaspora burkinabè en Europe à partir du troisième trimestre.

A cette conférence de presse du parti de Ram Ouédraogo était également invités d’autres partis politiques tel le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir), et le Parti de l'indépendance, du travail et de la justice (PITJ) de Soumane Touré. Ce dernier dira que Ram Ouédraogo fait partie des hommes politiques les plus constants et les mieux organisés du Burkina. Il a lui aussi invité les opposants à l’union pour mieux affronter le pouvoir. «Certes, nous sommes tous patriotes, nous voulons tous le changement, nous voulons tous l’alternance… Mais 2014 et 2015 sont deux années de tous les dangers. Que dieu sauve le Burkina et qu’il nous inspire de sa sagesse», a conclu Soumane Touré.

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