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Fête coutumière chez le Mogho Naaba Baongho : c’était un jour de fête et sa Majesté a dansé ...
Publié le dimanche 5 janvier 2014   |  Artistebf


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© Autre presse par DR
Le Mogho Naaba Baongho, empereur des Mossé


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C’est dans une liesse populaire et dans une atmosphère bon enfant que Sa majesté le Mogho Naaba a reçu le soir du 29 décembre notables, amis, parents, et partenaires sociaux au développement dans son somptueux Palais Royal. Rassurez-vous ! il ne s’agissait pas encore de la traditionnelle présentation des vœux du Nouvel an. En ce 29 décembre 2013, en effet, Sa Majesté le Naaba BAONGHO célébrait un double évènement : sa fête coutumière qui se déroule chaque 28 décembre et son 30e anniversaire de règne.

Il a saisi cette opportunité pour témoigner sa gratitude à l’endroit de ses invités pour leur bénédiction et leur soutien à la coutume. Le Mogho Naaba, qui avait à ses côtés le Ministre de la Culture Baba HAMA, le Ministre de la Santé, Léné SEBGO et quelques autorités religieuses, a formulé à l’occasion du nouvel an, ses vœux de santé et de paix à l'endroit des ses invités. On ne sent l'importance de la paix que lorsqu’on la perd, a dit sa Majesté. "Quand il y a la paix, personne ne se soucie, c’est quand on la perd que l’on commence à pleurer. Que Dieu fasse qu’on ne la perde donc pas, que cette paix reste longtemps au Burkina Faso"

Enfin, dans son message du nouvel an, le problème de l'éducation n'a pas été occulté. Sur cette question, le Mogho Naaba a réaffirmé son attachement à la famille où chaque parent doit jouer sa partition dans l'éducation des enfants. "Avant de laisser l’enfant aux églises et aux mosquées, on doit d'abord l’éduquer à la maison, lui apprendre les bonnes manières ; parce que nous ne contrôlons plus nos enfants. Nous les laissons avec des répétiteurs, il n’y a plus de dialogue entre père et fils"

La cérémonie de célébration de ses 30 ans de règne a été rehaussée par la prestation de talentueux artistes-musiciens. Des titres tels "PANAKI " de feu Jean Claude BAMOGO et d'autres anciens rythmes des années 70 ont été brillamment interprétés. En tout cas, Sa majesté et ses invités se sont laissé entraîner dans la fièvre de la fête; il a chanté et dansé ses 30 ans de règne. L'empereur des Mossé et le Ministre burkinabè de la culture ont montré au public qu'ils avaient encore des talents en danse "WARBA" et "ROCK AND ROLL"


Patrick COULIDIATY

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