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03 janvier 2014 : commémoration du 48e anniversaire du Soulèvement populaire de 1966 en Haute Volta (actuel Burkina Faso)
Publié le samedi 4 janvier 2014   |  RTB


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© Autre presse par DR
3 janvier 2014 : 48e anniversaire du soulèvement populaire de 1966 au Burkina


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Le Burkina Faso commémore, ce 03 janvier 2014, le 48e anniversaire du soulèvement populaire du 03 janvier 1966. A cette occasion, l’Unité d’Action syndicale a organisé une conférence publique à la Bourse du Travail de Ouagadougou sur le thème : « Les reformes publiques au Burkina Faso de 1960 à nos jours et les positions du mouvement syndical : état des lieux et perspectives ».



03 janvier 1966-03 janvier 2014, il y a de cela 48 ans que la Haute Volta a connu un soulèvement général de la population sous la première République. Ce soulèvement conduit par les syndicats est né suite aux mesures entreprises par le gouvernement de la première République visant entre autres la diminution des allocations familiales, la réduction des salaires, le blocage des avancements pendant deux ans et l’interdiction de tout attroupement ou réunion . Cela a entraîné la démission sans précédent du président Maurice Yaméogo.

Pour marquer d’une pierre blanche cette date commémorative, l’Unité d’Action syndicale a organisé, ce vendredi 03 janvier 2014, une conférence pour situer les différents contextes sociopolitiques qui ont émaillé la Haute Volta des années 1960 à nos jours.

Au cours de cette rencontre, le conférencier, Bassolma Bazié, Secrétaire général de la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B) a rappelé la mémoire collective de cet épisode jugé important de l’histoire de la Haute Volta d’alors et a fait des comparaisons avec celle du Burkina Faso en vue d’interpeler les gouvernants actuels.



Pour Bassolma Bazié, les fonctionnaires burkinabè vivent dans des conditions difficiles au regard de la cherté de la vie. « Nous avons constaté que le pouvoir d’achat des travailleurs surtout et de l’ensemble de la population s’est beaucoup érodé. De ce point de vue, nous avons interpelé le gouvernement de revoir le pouvoir d’achat des travailleurs en augmentant le salaire des travailleurs de façon conséquente, conformément au coût réel de la vie », a-t-il expliqué.

Aussi, dit-il demandé au gouvernement la relecture de la grille indemnitaire des travailleurs. Il a précisé qu’ « Aujourd’hui, pour pouvoir se loger décemment par exemple à Ouagadougou, il faut débourser 50 000 à 60 000 FCFA. Pourtant un cadre de la Fonction publique, catégorie A1 a une indemnité de logement qui tourne autour de 30 000 FCFA. Donc, vous conviendrez avec moi, que ces indemnités, aujourd’hui, sont en déphasage avec la réalité sur le terrain ».

Bassolma Bazié a tiré sur la sonnette d’alarme en interpelant les gouvernants à être regardant sur la plate-forme revendicative du syndicat. « Nous avons concentré l’ensemble de ces revendications dans la plate-forme unitaire qui a été déposée au niveau des autorités et nous les interpelons à ce que ces préoccupations trouvent une solution », a-t-il conclu.

Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH

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