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Désormais, plus de promotion de grades pour les agents de sécurité sans formation préalable au Burkina
Publié le vendredi 3 janvier 2014   |  agence de presse labor


Forces
© Autre presse par DR
Forces armées nationales (FAN) du Burkina Faso


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De nos jours, il ne fait pas bon de se voir élever subitement au grade de général en sautant les étapes qu’un bon capitaine devrait suivre. Car, les promotions suite aux brimades et exactions n’augurent pas de lendemains heureux dans un océan sans tempête. Le capitaine –général Sanogo du Mali vous en dira plus. Mais en attendant, le ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la sécurité, Jérôme Bougouma, veut que désormais la promotion des agents de sécurité soit consécutive à une formation. Quelqu’un ne disait –il pas qu’un militaire sans formation est un danger ? En tout cas, les autorités burkinabè en charge de la sécurité veulent inculquer aux forces de l’ordre un esprit républicain dans leurs missions et actions. Les promotions sur la base de zèle et d’exactions contre les citoyens relèvent d’une époque révolue. Et les forces de sécurité qui agiraient de la sorte s’exposeront aux conséquences du droit par les ayants droit et ayants cause des victimes de leurs barbaries. Le ministre de la sécurité qui est un juriste chevronné et prudent, veut donc guider l’action des agents de sécurité conformément au droit. Plus les hommes de tenue burkinabè se comporteront avec courtoisie vis-à-vis des citoyens civils, plus ils seront compris et respectés. La force absolue ne marche plus et suscite plutôt la résistance et l’auto-défense. En cas de graves troubles à l’ordre public, les forces de sécurité peuvent utiliser des moyens conventionnels comme l’usage de gaz lacrymogène, de canons à eau froide ou ‘’chaude’’, cela dépendra du climat qu’il fait et de la volonté des patrons de la sécurité de fournir aux manifestants vandales de l’eau chaude pour leur café ou une douche froide. Pour vu que le maintien de l’ordre n’aboutisse pas à mort d’homme et de mutilations, sinon, les ayants droit auront droit de requérir que le droit soit dit et bien dit. Et tant pis pour les exécutants et commanditaires. Des chefs de sécurité par le passé aimaient faire des compliments à des agents suite à des expéditions punitives contre des citoyens en les qualifiant de dynamiques, « dynams » le jargon précisément usité. Sachez maintenant que votre ministre dit que vous mériterez vos galons non seulement, par le professionnalisme sur le terrain mais aussi et surtout, après au moins une séance de formation bien adaptée. Alors, à vos marques, partez pour le dynamisme selon les normes républicaines. Chapeau également au ministre Bougouma de la sécurité et à la présidente du Conseil Supérieur de la Communication, Béatrice Damiba qui ont échangé vendredi 29 novembre 2013 à Ouagadougou, sur le bon climat de compréhension qui doit exister entre les journalistes et les forces de sécurité. Parfois, des hommes de sécurité empêchent des photographes de presse et des journalistes d’avoir accès rapidement aux images et informations lors d’accidents ou de faits délictueux. Ils demandent aux journalistes d’attendre qu’ils obtiennent l’autorisation de leur hiérarchie. Or, les journalistes ont besoin de travailler de façon instantanée pour la collecte et le traitement de l’information. Certains hommes de sécurité qui laissent la presse faire librement son travail, leur rappellent le respect de la présomption d’innocence dans leurs informations et la manière des prises de vue.Ce sont des notions que les journalistes sont supposés connaître, mais le rappel n’est pas superflu. Ainsi, forces de sécurité et hommes de médias pourront mener leurs activités parallèlement, dans le respect des exigences des métiers de part et d’autre.

J.KY

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