Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Burkina/nouvel an : Compaoré souhaite « léguer à la postérité une société de stabilité et tournée vers le progrès »
Publié le jeudi 2 janvier 2014   |  AIB


Le
© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ouagadougou - Le président Blaise Compaoré a déclaré, mardi lors de son traditionnel présentation de vœux à ses concitoyens, que le principal motif qui fonde son action est de léguer à la postérité une société stable, alors que l’opposition le soupçonne de vouloir modifier la constitution pour se représenter au terme de son mandat, en 2015.

« Je puis vous rassurer que le principal motif qui fonde toute mon action est de léguer à la postérité, une société bâtie sur un socle de stabilité et tournée vers le progrès », a-t-il déclaré dans son allocution radiodiffusée.

« Je mesure l’ampleur de la responsabilité qui est la mienne dans la préservation de la stabilité sociale et de l’unité nationale à un moment où, de manière quasi-universelle, la fragilisation des équilibres sociaux, économiques et sécuritaires préoccupe et interpelle vivement », a-t-il poursuivi.

Au cours de l’année 2013, la société burkinabè a été traversée par des manifestations et des débats importants sur des sujets à caractère politique ou sociétal, notamment la création du Sénat et la modification de l’article 37 et la vie chère.

Le président burkinabè Blaise Compaoré avait réassuré, au lendemain de la commémoration de l’indépendance du pays, de la mise en place du controversé Sénat et évoqué la possibilité de recourir à un référendum pour modifier l’article 37, limitant le nombre de mandats présidentiels, alors que la société civile et l’opposition y sont catégoriquement opposées.

« Les divergences de points de vue sont à l’honneur de notre démocratie, en ce qu’elles ont favorisé le foisonnement d’idées constructives et fait mûrir une expression plurielle des libertés individuelles et collectives sur ces questions », a estimé le président Compaoré.

Selon lui, « le raffermissement de notre jeune démocratie requiert de tous les acteurs, une hauteur de vue, un esprit de discernement, afin de toujours privilégier l’intérêt supérieur de la Nation ».

Aussi, M. Compaoré a-t-il invité ses compatriotes « à se hisser au dessus de toute autre considération, pour faire de notre société une concentration de forces et d’intelligences, un tout, riche de sa diversité et des consensus générés par ses nombreux canaux de dialogue ».

Conscient que les burkinabè demandent à jouer pleinement leur partition dans les décisions qui les concernent au plus haut point, le chef de l’état a dit attaché une importance à ce que le peuple soit consulté, directement ou à travers sa représentation au plus haut niveau, chaque fois que de besoin.

« La cohésion sociale qui constitue une dimension importante de notre héritage culturel, est un patrimoine précieux à préserver, afin de maintenir notre nation dans le cercle des pays dont l’image s’impose sur la scène internationale, et inspire respect, confiance et admiration », a-t-il souligné.

Il a alors appelé les burkinabè de l’intérieur et de la diaspora, à se mobiliser davantage pour préserver la paix et la cohésion sociales, socle de la résilience de notre nation face aux défis de l’émergence.

Interrogé par la presse internationale sur son éventuelle candidature en 2015, le présidant Blaise, au pouvoir depuis le coup d’état de 1987, n’a pas écarté l’idée d’un nouveau mandat, malgré la Constitution qui le lui interdit actuellement.

ab/

 Commentaires