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Secours d’urgence dans les Balé: Les membres du COPROSUR renforcent leurs capacités
Publié le mercredi 1 janvier 2014   |  AIB




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Le projet de gestion des risques de catastrophes et adaptation aux changements climatiques, avec l’appui financier de la Banque mondiale a organisé, les 23 et 24 novembre 2013 à Boromo, une session de formation à l’intention des membres du Conseil provincial du secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR).

Cette formation avait pour objectif de contribuer au renforcement des capacités des démembrements du COPROSUR. Le premier exposé animé par M. Balili Augustin Bazié, directeur provincial de la prévention des catastrophes, a porté sur celles-ci. Dans sa communication, M. Bazié dira qu’une catastrophe naturelle ou technologique est une perturbation d’une société, causant des pertes étendues en vies humaines, en biens et dans l’environnement, au point de dépasser les possibilités de la société frappée d’y faire face avec ses seules ressources. Au nombre des catastrophes que notre pays a connu, Augustin Bazié a rappelé les sécheresses de 2003, 2004, 2007 et les inondations de 2007, 2009 et 2010. Ces différentes catastrophes, a dit le conférencier, ont entrainé des pertes en vies humaines, la destruction des habitats, des champs, la disparition du cheptel…Face à la récurrence des catastrophes et à leurs conséquences sur la vie humaine, il a été mis sur pied un plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes. Le but de ce plan est de disposer d’un outil de référence en matière de prévention, préparation, d’intervention et de réhabilitation. Le directeur des études et de la planification du CONASUR Oumane Ouédraogo, deuxième communicateur s’est appesanti sur le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR). Le Conseil national, a-t-il laissé entendre, appuie son action sur les structures déconcentrées que sont les Conseils régional (CORESUR), provincial (COPROSUR) et départemental (CODESUR) de secours d’urgence et de réhabilitation. Ces démembrements du CONASUR ils sont chargés de l’organisation, de la collecte et de l’analyse des données sur les catastrophes, de l’organisation des activités de sensibilisation, d’information, d’éducation et de formation pour la prévention et la gestion des catastrophes. M. Ouédraogo a terminé son exposé en évoquant les difficultés rencontrées pour la mise en œuvre des actions tant au niveau national que déconcentré. Ces difficultés sont entre autres, l’insuffisance des moyens matériels et financiers, la vétusté du parc automobile, la non réception en temps réel des informations, la surévaluation ou la sous évaluation des besoins... En situation de crise, les enfants constituent le groupe le plus vulnérable qu’il faut protéger, a-t-il dit. Aussi, les membres du COPROSUR ont-ils eu droit à une communication sur l’Analyse rapide de la situation en matière de protection de l’enfant (AR-PE) faite par Aboubacar Milougou, directeur régional de l’action sociale et de la solidarité nationale du Centre. C’est par une communication sur le plan ORSEC et la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs, que les membres du COPROSUR se sont quittés.

Moussa Barro
AIB/Balé

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